Du Ctrnv.
GRANnrssoN.
p
-tous défie de dire non. ( Elle eíl: demeurée
en íilence ).
_
Mifs Byr.
Avouez done vorre faute.
Pro~
mettez d'erre moins vive. Faites ves. ex–
ci.zfos.....
Miladi.
Ciel, des excu(es
!
.
Mifs Byr.
Et
milord vous en fora fauffi
de vous avoir mal emendtie, de s'étre piqué
tr~p
facilement.
Milord.
Trop
facilement, Mademoifelle?
Mifs
Byr.
Quel eíl: l'.hommegénéreux qui
ne verra point avec c01nplaifance les faill·ies
d'une jeune femme vive
&
gaie , lorfque
rour
l'
affure qu'il n'
tdl:
queíl:ion que d'un ba–
dinage ipnocem ) fans aucun melange de
mauvaifes intentions ou d'humeur?
N'
eíl:-ce
pas de fon propre choix qu'elle eíl: a vous?
Ne vous a-r-elle pas préféré a tour aurre?
sa·
raillerie n'épargne perfonne ; elle ne peur
fe
vaincre la-deúus. Je fuis
fort
éloignée de
l'approuver; vous me permetrrez cette fran–
chife , Miladi. Votre &ere ne voús eíl: point
·échappé. Je me fouviens de
l'
en avoir vu
inorrifié. Mais. enfuite, Milord, obfervanr
que c'étoit
fon
caraél:ere naturel, une gaiete
de
tempérament qu'elle exerce fur ceux
qu'elle aime·Ie miemx, il lui pardonna; il
fe
fit
un plaifir de
la
railler a fon tour;
&
cette
perite guerre, foutenue de part
&
d'autre
ayee beaucoup d'efprit
&
d'agrément,
fi.t
les. ':lélices de
la
c01¡ipagnie. Vous
l'
aimez,
Milord? .....
Milord.
Jama.i.i on u'eutplus d'amour pour
B.
..¡.