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milord. Mais ce qui s'eíl: P.affé depuis deax
heures, elle !'ignore. Vous pouvez luí en
faire le récit, tel qu'il vous plaira....
C'eíl:
a
peu pres l'heure , ou nous étions d'aJfez
bonne intelligence ,
il
y
a huit jours ,
a
l'églife de Saint-Georges.
Milord.
Je vous rappelle, Madame,
a
ce
que vous
y
avez pr.omis.
Miladi.
Je pourrois erre ici votre écho,
Milord,
íi
je n'étois réfolue de mernodérer,
comme vous ne fauriez défavouer que jel'ai
fait jufqu'a préfent.
Milord.
Vous n'auriez pas cet empire
fur
vous, Madame , s'il n'éroit fondé
fur le
mépris que vous faites de moi.
Miladi.
Fauffe imagination, Milord, dont
vous connoiífez
la
faufferé vous-meme, fans
quoi votre propre orgueil ne vous pennet–
rroit pas d'en faire
l'
aveu.
Milord. Mi[s
Byron, permettez...
Miladí
Eíl:-il poffible qu'on prenne plaifir
a
s'expofer volontairement? Si vous aviez
foivi mon confeil, lorfque vous defcendires
hier apres moi.... Milord, vous dis-je
auffi
tranquillement qu'aujourd'hui , ne vous ex–
pofez poinr. Mais !'avis fur inutile.
Milord. Mi[s
Byron, vous voyez... Mais
je ne fuis venu ici que pour vous faire ma
révérence. ( Il m'en a fait une ,
&
fur le
champ il vouloit fortir. Je l'ai retenu par
la manche). Milord , vous ne nous quirre–
rez point. Vous , Miladi,
ú
votre ca:ur
,ne vous
fait
aucun reproche., parlez. Je