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30

H

J

s

T

t)

I }\

!:

milord. Mais ce qui s'eíl: P.affé depuis deax

heures, elle !'ignore. Vous pouvez luí en

faire le récit, tel qu'il vous plaira....

C'eíl:

a

peu pres l'heure , ou nous étions d'aJfez

bonne intelligence ,

il

y

a huit jours ,

a

l'églife de Saint-Georges.

Milord.

Je vous rappelle, Madame,

a

ce

que vous

y

avez pr.omis.

Miladi.

Je pourrois erre ici votre écho,

Milord,

íi

je n'étois réfolue de mernodérer,

comme vous ne fauriez défavouer que jel'ai

fait jufqu'a préfent.

Milord.

Vous n'auriez pas cet empire

fur

vous, Madame , s'il n'éroit fondé

fur le

mépris que vous faites de moi.

Miladi.

Fauffe imagination, Milord, dont

vous connoiífez

la

faufferé vous-meme, fans

quoi votre propre orgueil ne vous pennet–

rroit pas d'en faire

l'

aveu.

Milord. Mi[s

Byron, permettez...

Miladí

Eíl:-il poffible qu'on prenne plaifir

a

s'expofer volontairement? Si vous aviez

foivi mon confeil, lorfque vous defcendires

hier apres moi.... Milord, vous dis-je

auffi

tranquillement qu'aujourd'hui , ne vous ex–

pofez poinr. Mais !'avis fur inutile.

Milord. Mi[s

Byron, vous voyez... Mais

je ne fuis venu ici que pour vous faire ma

révérence. ( Il m'en a fait une ,

&

fur le

champ il vouloit fortir. Je l'ai retenu par

la manche). Milord , vous ne nous quirre–

rez point. Vous , Miladi,

ú

votre ca:ur

,ne vous

fait

aucun reproche., parlez. Je