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ll

l!

de l'humeur; c'eíl: le méme re[peél:, la

meme

douceur, la meme complaifance qu'elle a

toujours été charmé€ de trouver dans

fa

chere Clémentíne: elle n'o[e forcer votre

:filence ;

fa

rendreífe luí fait craindre de

vous preífer trop. Corrimenr pouvez-vous

done, chere freur, ( pardonnez cette liberté,

Mademoife}le) comment pouvez-vous quit;–

ter une

íi

bonne mere, fans luí dire un mot

de confolaríon.? Commenr pouvez-vous la

voir fouffrir elle-meme, le creúr plein , les

yeux mouíllés de pleurs, n'ayanr pas la force

de s'arrerer,

&

ne fachanr néanmoíhs

'ou

porrer fes

pas ,

parce qu'elle ne peur rien

apprendre de confolant

a

votre pere afílígé?

Commentle fecrerd'une

íi

tacbeufealtération

demeure-r-il. irnpénétrable pour eux , qui;

tremblent de voir ri;mrner le mal en babirude,.

&

dans un temps ou vous deviez couronner

toures leurs e[pérances !

Elle verfa quelques larmes : elle pencha

la rete vers -Camílle,

&

<tlle s'appuya un

moment for fon bras ; enfiüte

[e

relevant

vers moí : quelle peimure vous me faires de

mon obílinatíon

&

de la bonté de ma mere!

Je fouhaíteroís.... ouí, je fouhaiteroís, de

toute mon ame, quema cendre ffit joinre

a

celle de mes ancerres

!

je faifoís la confola–

tion de ma famílle ,

&

je voís que je n'en

ferai plus que

1e

rourmenr.

Ciel

!

quel langage, Madernoi[elle !

Ne me blamez poinr; ríen ne me farisfait