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dans vorre famille. M'eíl:-il jamais arrivé,
Mademoifelle , de vous parler de religion
!
Je l'avoue , Moníieur, mais vous &tes
d'une obfünation dans vos erreurs, qui
6te
l'efpérance de vous en convaincre. Je vous
corlíidereréellemenr, fuivant l'ordre de cew:
a
qui je dois le jour) comme mon quatrieme
frere ; }e fouhaiternis que tous mes
freres
fu!fent dans le
fein
d'une meme religion.
Voulez-vous qúe le pere Marefcoti entre
Ia-deífus en conférence avec vous;
&
s'il
leve tous vos doutes , promettez-vous de
vous rendre
a
la conviél:ion
?
Difpenfez-moi, Mademoifelle , de toutes
les di[pures qui touchent la reli'gion.
Il
y
avoit long-temps , Moníieuli, que
J4
petJ.fois
a
vous faire cette propoíici,on.
Vous
me
l'avez quelquefois fait
preffew
tir ,
Miademoj{ell'e,
q,noiqne
.lll;lomsQuv~rre-~
ment qu'aiujoard'hui; mais je fuis attaché
a
la
i:eligion d.e monpays,
&
ma bo1me foi me
tient lieu
Qe
lumieres, je refpeél:e les honne–
tes gens dans tous les partis.
Fon bien, Monfiem:, vous etes un obfü–
né , e'efl: ce que je dois condure de ceere
réponfe :
j'
ai pirié de vous ; je vous plains
du fond du creur; vous avez
re~u
d'excel–
lenres qualirés , je me fois dit quelquefois
a
moi-meme) que vous n'ériezpas fait pour
vivre
&
mourir dans la hainer du ciel : mais
retirez-vous , Chevalier , laiffez-moi, v.ous
étes le plus obíl:iné des h01.nmes
l.
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