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2.1

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"S

T

o

I 1l E

affeéhation il répete le nom de freur

!

Ah,,

Lucie

!

je fuis au.ffi

fa

freur dans le meme

{ens:

il

eíl: accoutumé a ce langage,

&

peut–

erre l'emploie-r:il comme un :rré(ervatifcon–

tre la paffion des jeunes perfonnes de mon

fexe; cependant je vous ai fait l'aveu de la

mienne.,

&

j'en

ai

prefque fait gloire. Ses

fceurs n'ont-elles pas trouvé auffi le moyen

de me pénétrer? Que

j'

admire

1e

filence de

Clémentine

!

Mais, dans les circoníl:ances

o~

~'érois,

auroit

-elle

été plus réfervée? Qu'elle

-s'y prend bien

da.ns

certe feconde conférence,

.pour déguifer

fes f

entiments fous le voile du

zele de religion

!

Il

paroir a{fez que

fi.

fes

iníl:ances avoienreu quelque fucees, elle n'au–

roit pas caché long-temps la caufe de

fa

mé–

lancolie, fur-tout lorfqu'elle voyoit dans fes

:parenrs autant d'ind:.¡lgence que j'en trouve

dans les miens.

Ma

pitié, pour cette noble Clémenrine,

commence a faire une forre impreliion fur

mon crenr; je ne m'occnpe plus que de cerre

1penfée : que je ÍUis impatiente de voir toute

la

fuite des exrraits

!

N.

CoNFÉRENCE ou madame Bemont dé–

·couvre le fecret de Clémenrine.

M.

Barlet

avenir mifs Byron, qu'a la priere de la mar–

·quife, madame Bemont rendir compre par

écrir acetre dame de tour ce qui s'éroit paffé

-a Florence depuis que Clémentine

y

étoit

avec elle,

&

qu'il ne donne

ici

que la traduc–

tion

de

fa

leme.