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ner pour faire régner la gaieté autour
tle
t'aü¡nable Clémentine; mais, voyant que la
compagnie étoit un fardeau pour elle , &
qu'elle ne s'y pr&toit que par politeffe,
j'
ai
dit aux Dames .que je prendrois entiérement
fut moi le foin de la divertir,
&
que tout
mon temps feroit employé
a
fon fervice; elles
y ont confenti. Lorfque
¡e
lui ai déclaré mon
intention, elle m'en
a
marqué de la joie; &
me faifant l'honneur de m'embraífer, avec
toutes
les
graces dom le ciel
l'
a
íi
richement
~ourvue,
elle
m'
a
proteíl:é que ma conver–
fation feroit un baume pour fon creur, s'il
lui étoit permis
d'
en jouir dans la folitude.
.Jeme di[p.enfe
d'
ajouterque dans les premiers
jours, je n'avois rien épargné pour obtenir
fon affeél:ion ; mes foins avoient eu tant d•
fucces, qu'elle m'avoit défendu de luí donQer
d'
autre nom gu.e celui de chere Clémentine:
a.inú je me Ratte, Madame; que vous par–
donnerez la liberté de
111011
íl:yle.
Hier au foir elle me pria de 1ui donner
ce qu'elle nomme une le\ron, dans quelqtie
bon livre Anglois : je fus forprife de
fes
ptogres dans la langue de mon pays. Ah! ma
chere, lui dis-je, quelle admirable méthode
que .celle de votre précepteur,
fi
j'en juge
,ear
la connoiffance que vous avez acquife en
fi.
peu de temps. d'une langue qui n'a pas la
douceur de la nótre, quoique, pour
1a
force
de
l'expreiiion, elle ne le cede peut-erre
a
,eme.une des langues modernes ! Je la vis
rougir.
Le croyez-vous? me dh-elle;
&
je
cru.s