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C1nv.
GRANnrs ·!loN;
2.~
Tout
mon creur, Lucie : vous eres llbre
de
les excufer ; mais fans erre Italien, tour le
monde auroit pu croire un tel préceptem
dangereux pour une jeuníi! fille,
&
d'autant
plus dangereux qu'il eíl: homme d'honneur
&
de nailfance. Un précepteur, dans ce cas ..
eíl: toujcmrs celui qui oblige ; on l'appelle
maicre, comme vous favez ,
&
ce nom ren–
ferme celui d'écoliere ou de fervante. Quel eíl:
le pays
~u
monde oii
l'
on ne cherche point
pour oet office un homme marié, foit qu'il
foit queíl:ion de danfe, de muíique, de lan–
gues ou d'autres fciences? Mais laiífons-les
payer le prix de leur
in~fcrétion.
Je quitte
a
ce moment le doél:eur; je n'ai
pas manqué de luí iníinuer, auffi adroite–
ment que je
l'
ai pu, quelques-unes de mes
obfervations :.il m'a dit que la marquife avoit
été élevée
a
París; que depuis quelque temps
d'ailleurs, les
maniere~
étoient fort changées
en Ita:lie: que panni les perfonnes de con–
dition , la liberté Frans:oife cornmeris:oit
a
prendre viíiblement la place de
fa
réferve
Italienne,
&
que le favoir, la polireffe
&
le bón goút, qui font communs aqx dames
de cecee famille, leur faifoient donner partí"":
culiére1'nent le room de
Franfoifes.
Vous remarquerez, dans la
f
econde
eon~
férence, avec combien d'adreffe, (
&
com–
bien d'honnettr,
a
la vériré)
fir
Charles rap–
P.elle a.Clémenrine l.a qualité de fi:ere qu'on
f
autorife de rrendre avec elle. Avec
quell~