DU
CH:l!V.
GRANDISSON.
I?
'Vrir vorre creur , marque aifez qu'il
f
eroit
channé de me voir obtenir cette grace d'e
vous,
a
titre de quatrieme ffere. M. l'évéque
de Nocera..... .
Oui
,
oui
,
Moniieur , je
fais
que vous
l:tes adoré dans ma famille ;
j'
ai moi-meme
une parfaire confidération pour vous ,
&
je
trois la devoir
a
un quatrieme frere)
qui
m'a
fi
généreufement confervéle troifieme: mais,
Monfieur, qui pe11:t'l'emporter fur votre pro–
pre obfünation dans tous les points auxquels
vous vous eres une fois fixé
?
Si
j'
avois quel–
ql!e poids fur le cmqr , croyez-vous que
ma confidence
fi'.h
réfervée pour
Ul!l
homme
qui eíl: né dans
l'
en:eur ,
&
qui ferme les
ye.uxa
la lumiere
?
Devenez carholique ,
Monfieur ,
&
je ne vous déguiferai pas le
moindre mouvement de mon creur. C'eft
alors que vous ferez mon frere ,
&
je déli–
vrerai un des plus faints hommes du monde,
des.alarmes dont il efi rempli pour
moi,
lorf–
q1.úlme voit dans un comni1erce f.a.milieravec
un hérétique auili obíl:iné que vous. Alors
,
yous dis-je, je n'aurai point de fecrets que
1e ne vous communique volontiers comme
a
mon frere.
Mais rien ne vous empec11e , Mademoi–
felle ) de les déclarer
a
votre pere )
a
vorre
confeffeur,
a
M,
l'évéq:ue de Nocera....
Oui,
íi
j'en avois.
Au reíl:e, j'admire que vorre confeffeur
,,.·arme de la faveur avec laquelle j.e
Cuis
traité