"u Ctn:v.
G:n..ANDrs
soN:
rj'
llans moi-meme
!
quel miférable erre que ce·
lui
qui
ne peut fopporter fon exiíl:ence
!
Je ne me flatte pas • Mademoifelle, que
vous preniez aifez de confiance
a
votre qua–
trieme frere, pour lui ouvrir vofre·creur : ce
que je vous demande uniquemeut, c'eíl: de
foulager celui de la meilleure des meres,
&
de la mettre en état ae rendre le meme fer–
vice au tlileilleur des peres.
Elle a
paru
réfléchir ; elle a détourné le
vifage ; elle a pleuré ; je l'
ai
crue
a
demi–
vaincue.
Chargez votre fidelle Camille, Mademoi"
felle' de déclarer vos peities
a
votre
mere~
Arretez, M9niieur, ( commerappellant fes
idées) n'alléz pas
fi
vrte, je vous prie. Ouvrir
mon creur
!
quoi done
?
Qui
vous a dit
qu~
j'aie quelque chofe arévéler? Vous etes
iníi~
nuant, Monúeur ; vous rn'avez prefque per·
fuadée que
j'
ai c¡uelque fecret qui me pefe fur
le creur;
&
lor(que j,e l'ai voulu chercher,
pour me rendre
a
vos iníliances' je n'ai rien
trouvé. Degrace, Moníieur., elles'eíl:arretée.
Et de grace, Madernoifelle , ( en prenanr
fa
main) ne croyez pas que je me paie de
cette défaite.
Vous
er~s
rrop libi
0
e·, Moníieur. ( Sans re..;
tirer cependant
fa
main ).
Pour un frere
!
Mademoifelle ; trop libre
pour un frere
! (
&
je quitrai fa main
).
..
Hé bien , qu'efr-ce done que mon frere-
demande de
moi
?
;
,
'
·
·