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J'.+

H

I

s

T 0

I R E

Il vons fupplie,

il vous c

onjure

feuleinen~

de déclarer

a

votre

tend.re

'

a

votre

excellent~

mere.....

'

Arrétez , Mon.fieur, je vous en fupplie

a

mon tour. Quoi

!

que voulez-vous· que

je

déclare

?

Apprenez-moi do1'1c v0us-meme ,,

inveNtez un fecret qu'il me convienne de dé–

clarer;

&

s'iI m'épargne la peine des reche11"'

ches

>

pent-etl'e parvieudrai-je alors

a

rendr~

au moins mes freres plus tranquilles.

Ce badinage , Mademoifelle, commenc&

a

me donner quelqu'e{poir: continuez dans.

cene agréable difp0íition,

&

le fecret touche

de lui-méme

a

fa

fin; les recherches devien–

dront inutiles.

Camille, que vous voyez ici, ne ceífe pas'

de me tourmenter par

la

folle iLnagination

que j'ai de l'amour. Une jeune perfonne de

mon fexe ne peut étre grave,

&

fe

livrer

un:.

peu

a

la méditation' qu'on ne l'accufe auili–

t8t d'aw.>ir de I'amour. Je me croirois digne·

de toute ma haine '

G.

j'

avois donné

a

quel–

qu'homme au movd'e le pouvoir de me can–

for la moindre ÍJ;iquiétude. Je me flatte"' Mon–

iieur, j'e me flatte que vous , qui prenez

le'

nom de

111011

frere, vous n'avez.pas de vocre

freur une

íi

méprifable idée.

Méprifable

!

Je ne conviens point,

:Made'

moifelle , que l'amour mérire

da

mépris.

Quoi

!

lorfqu'il s'égare dans

le

choix

de-

1'0bjet?

Mademoif

elle

L