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v.
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R A N
n
1
s s e
N.
2.!)
Quoi done
?
que pouvez-vous deviner
?
Qu'un homme de vile na\ffance.•..•.
fa1~
fortune•••.
faM
mérire peur-erre...
Arretez , arretez. Et me ci;oyez-vous cá–
pable de m'avilir jufqu'acer exces? Pourquoi
me fouffrez-vous
w1
moment devanr vos
yeux?
Je recomme11cer4i done
a
deviner. Un
homme, apparemment , de naiffance royal
e,
d'un génie fupérieur ,au-delfus de vosefpé–
rances.
·O
Madame
!
Et ne devineriez-vous pas
aut1i quelque_prince mahométan , tandis
que
votre efprit fe donne carriere
~
Non, Mademoifelle; mais je prends droit
de cene ouverture rneme :
&
ne dontanr
point que ma chere Clémentine n'ait de
l'
amour , je f
uis
perfuadée que
la
religion
fait toures fes difficulrés. Les catholio.ues
zél~
n'
out pas meilleure opinion des protefrants
,:
que des feél:ateurs de Mahomet:
&
quoique
riroteíl:ante,
j'
avoue que les perfo1111es de
ma
feél:e
ont
auffi leurs prejugés. Le zele eíl:
toujours zele,quelque forme
&
quelquenom
qu'il puilfe prendre.-On m'a dit qu'un jeune
aventurier avoit fait le pailionné pour Clé–
mentine...•
Un aventurier, Madame
!
(
d'un
a.irde
dédain ). Ne
me
croyez jamais capabl
e.•.N'en parlons done plus. J'ai entendu nom·
mer autii
un
jeuna feigneur Romain, un cadet
de la maifon de Borgefe.••••• Suppoferai-je
que
c'eft
lui
~
B
S