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nu CH!V.G1tAN·n·rssoN;

31

1ailfée

p~évenir

contre lui. Il eíl: le plus déíin–

térelfé des homrnes.

Je croís avoir éntertdú clire

a

quelques

jeunes filles

:r

pendant le féj'our qu'il a fait ici,

que

e'

eíl: un homme de

fort

bonne mine..

De bonne mine ! je le crois bien. On

ne voit guere d'hommes de la. figure de

M.

Grandiífon,

·

Et le trouvez-vous auffi merveilleux du

coté de l'e(prit

&

du caraétere, que je me

fouviens de l'avoir entendu dire auffi

?

Je ne

l'

ai

vu que deux fois.11 m'a paru qu'il faifoit

un peu l'homme d'importance.

Oh! ne l'accufez pas , Madame , de n'etre

pas un homme modeíl:e. Il eíl: vrai qu'H fait

dííl:inguer les occaíions de pader

&

de

fe

taire; mais

il

n'a

ríen qui reilemble

a

la pré–

fomption.

Falloit-il tant de courage , pour focourir

votre frere , qué la plupart lui en attribuent

da11s cette heureufe aventure

?

Deux domef–

tíques biens armés avec lui, l'efpérance de

voir arriver ctuelques. paífants fur

la

meme

roure , 1es alfaffins en tres-petit nombre ,

&

troublés par leur propre confcíence.

Chere , chere madame Bemont , par qui

vous eres-vous lailfée prévenir )·Perfonne,

dit-on ,

n'

eíl: prophere dans fon pays : mais

je vois. que

M~

Grandílfon n'a pas beaucoup

de faveur

a

fe promercre ici

d

une:dame du

fien.

Je

ne fais.... mais· vous a-t-il

jamais- parlé

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