nu CH!V.G1tAN·n·rssoN;
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1ailfée
p~évenir
contre lui. Il eíl: le plus déíin–
térelfé des homrnes.
Je croís avoir éntertdú clire
a
quelques
jeunes filles
:r
pendant le féj'our qu'il a fait ici,
que
e'
eíl: un homme de
fort
bonne mine..
De bonne mine ! je le crois bien. On
ne voit guere d'hommes de la. figure de
M.
Grandiífon,
·
Et le trouvez-vous auffi merveilleux du
coté de l'e(prit
&
du caraétere, que je me
fouviens de l'avoir entendu dire auffi
?
Je ne
l'
ai
vu que deux fois.11 m'a paru qu'il faifoit
un peu l'homme d'importance.
Oh! ne l'accufez pas , Madame , de n'etre
pas un homme modeíl:e. Il eíl: vrai qu'H fait
dííl:inguer les occaíions de pader
&
de
fe
taire; mais
il
n'a
ríen qui reilemble
a
la pré–
fomption.
Falloit-il tant de courage , pour focourir
votre frere , qué la plupart lui en attribuent
da11s cette heureufe aventure
?
Deux domef–
tíques biens armés avec lui, l'efpérance de
voir arriver ctuelques. paífants fur
la
meme
roure , 1es alfaffins en tres-petit nombre ,
&
troublés par leur propre confcíence.
Chere , chere madame Bemont , par qui
vous eres-vous lailfée prévenir )·Perfonne,
dit-on ,
n'
eíl: prophere dans fon pays : mais
je vois. que
M~
Grandílfon n'a pas beaucoup
de faveur
a
fe promercre ici
d
une:dame du
fien.
Je
ne fais.... mais· vous a-t-il
jamais- parlé
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