~4
H
I
s
T
o
I
n.
E
·dans le fens le plus étendu de: c;:e
ter.me~Si
les
vertus morales,
íi
h
reLigion éto
ient perdues
dans le reíl:e du monde, on les retrouveroit
en lui, fans fafre, fans oíl:eJ!lration. Dans quel–
que lieu qu'il paroiffe, il. eíl: recherché des
fages,. des bons, de toút ce qu'il y a de gens
diíl:ingués par les fontimens
& .
les lumieres.
Il exerce le bien, fans diíl:inétion d'états, de
f
eél:es.& de hations. Ses c.ompatriotes memes
font gloire de fon amirié; ils s'en (ervent
.pour établir le
crédit dans leurs voyages
&
dans leurs affuires >fur:-rout en France, ou
il
n'eíl: pas moins refpeél:é qu'en ltalie.11 eíl: def.
cendu des meilleures maifons d'Anglererre
par les
deu~
lignes du fang,
&
fait pour les
preroierS" honne.urs de
fa
patrie
, lorfqu'.il
y
voudra·prétendre..
J
e fuis infon"J?
.ée.qu'.on: lui
en offre déja quelques-unes des
plus illufues
hériüei;es..S'il n'.«iloir pas né p
ouda fortune,
il
s'
en feroirune a fon gré.Vous
convenez.qu'i:l
eíl:
génére.ux, brav.e>tf.une figu
re charmante.••
O chere , chere Mad-Bemont
!
C 'eíl: trop,
c'eíl: rnop
!....
Cependant ,.je le reconnois
a.
cbaque n:ait de. cette peinture..11 m'eíl: im–
poffible
de-
vous réíiíl:er plus long.-temps..
J'
avoue, j'avoue, que je n'ai un creur que pour
M. Grandllfo!il. A préfent, comme
je
ne
doute plus.
qu~
ce ne: foit mes parents qai.
vous ont ch;K·gé.e
ele·
tirer cet aveu de ma
.bouche , com"Rent fuuriendrai-je leurs re–
gards
?
Je ne puis· défavouer que vous ne
m'ayiez arraché mon. fecret de bonne grace,
_&
fans condirion: mais qu'ils fachent, du