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S T O I 1l
i
.
J'
ai
cómbattu fortement. Mais chaque
jour
augmentant les diffi.cukés,
j'
ai
fenti que le
-combat étoit tirop v-iolent pour mes•forces.
Que
n~av0is-fe
:alots urte Mad.- Bemont
a
c-onfulter"!
Ii
rt'.eft pas furp_re11an,t
<:J.º~· ~e foi~
devenue·la pr-01e d·unenou:e melan"tolie:qw
m'a forcée au ftlence
!-
.
Enfin, le cheválier-· prit
fa'
réfolution de.
nous quittei.·.-Quelle peine, & quel
plaifu:néa11moins , ne relfentis-je point de
cet.te.nouvelle? J'efpérai de bonne
fui
qu
e fonabfence rétabliroit .m0n repos.-La veille de
fun départ,.
te
me fiS" un triomphe de la con·
duite que je tíns avec lui devant> tour.e ma
fumille. Elle fut uniforme.- Je patus· gaie r
tranquille,.heureufü dans moi-merne, & j'ad·
rnirai•la joie qúe je caufois-
a
mes ·ehers- pa...·
renrs. Je fis des vreux poúr le Bonheur d'e-fa
vie; je le remerciai du plaiíir & de l'utilité
que j'avois· tiré.e de fes lecons; .& je lui fou–
haitai de n'etre jamais·
f~1s
quelqu'un dont
l'amitié lui rot auffi agréable que la•íienne
l!avoit été pour.. nous. Je fus d'autant plus
aonte
nte de moi-meme-, que je: ne me fentis
poinr
da.nsla
·néceffité de me faire violence,
pour
cacher les tourmertts·de mon
creui;·.J'enaugurai bien peur !'avenir; & mes
adieux.fu–
renrplus libres qu'il ne fembloit s'
y.attendre.
Je crus- voir, pour la·premiere fois cians fes
yeux, un air d'intéret, qui J11e donna· pour
lui-meme une pitié,.donrje me.figaruque
Je
befoin étoit paífé pour moi..Cependant j'eus
u-n. inftant.d émotion
a
fon départ. LorfquQ'