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CH1!V.
GRANDISSON.
·41
peél: eíl:
íi
connu, vous inípirer les meilleures
réfolutions
!
J'ajourerai. feulement, que de–
puis
la révélation d'un fecret qui a fait tant
·de ravages dans fon charmant naturel , e
lle paroit beaucoup plus tranquille. Elle redo
.i.te néanmoi.nsl'accueil don.t elle fe croir
men
a~ cée a fon retour. Elle me conjure de l'ac–
compagner , lorfqu'elle fera rappellée
par
vos ordres. Mon fecours , dir-elle, luí fera
néceífaire pour foutenÍr fes e[prits. Elle parle
d'entrer dans un couvent. Elle iuge qu'il bi
,eíl:
égaleme~1t
impo!Iible,
&
d'erre jam:üs la
femme d'un autre homme,
&
d'accorder f9n
devoir avec une paffion qú'elle ne peut fur–
monter.
Un mot de confolarion de vorre chere
snain,
ferviroit -beaucoup, j'en
Cuis
ffu:e
>
Madame ,
a
guérir
fon
cceur bleífé.
J'ai l'honneur d'etre,
&c.
HoRTENSE BEMONT.
La marqui[e
fit
a
cette lerrre une réponfe
ou la reconnoiífance maternelle éclatoit
a
chaque ligne. Elle y joignit un billet pour
fa
filie, rempli de la plus ten:lre affeé\:ion,
pour la preífer
,
non-feulement de revenir
a
Boulogne, mais d'engager fon amie
a
fuire
le voyage avec elle. Cet ordre étoir accom–
pagné d'tme promelfe , au nom de fon pere
&
de fes freres , de lui faire le plus indul–
gent accu.eil •
&
d'w1e aíforaace
q11'on e11-