Previous Page  52 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 52 / 442 Next Page
Page Background

4.i.

H

r s

T

o r

n.

~

treprencfroit l'impoffible pour la tendre

fi~

reufo fuivant fon propre gout.

N.

Accueil

qu"o~

au chevalier Gran·

diífon, lorfqu'il arriva de Vienne.

Je fus rec;uavec des vifs témoigna:ges d'ef–

time

&

cramitié par le marquis metne

&

par

le prélat. Auffirót qu'.ils

m'

eurent laí!fé libre,

Jeronimo , qui gardoit encare

la

chambre ,

tn'emhraffa tendrement. Enfin, me d'it-il,

l'

affaire que

j'

ai depuis

íi

long-temps

a

creur,

eíl:

heureufement décidée.

O

chevaüer

!

votre

bonheur eíl: certain. Clémentine efr

a

vous.

C'eíl:

a

préfent que

j'ai

le pfaifir d'embraífer

tnon frere. Ma'is je vous arrere. Allez voir_

mon heureufe freur. Vous la trouverez avec

rna mere. Elfes vous attendent. Accordez

qnelque chofe

a

!'embarras d'une fille

Ji

ren–

dre. Elle n'aura pas

h

force de vous expri:–

mer la moitié de fes fentimenrs

.

Camille parut alors pour me

conduire.au

cabinet de

la

marquife. En che

min, ,, elk~ me

d:it d'une voix baffe : avec que'lle joie nous

revoyons le meilleur de tous les hommes

~

tant de honré méritoit bien cette. Fécom–

penfe.

Je trouvai la marquife

a

fa

toi~etre,

riche"

ment parée , comme en cérémonie , mais

fans fes femmes aurour d'elle;

&

Camille

meme fe retirn , lorfqn'elle m'eut ouvert

la

porte.

Cl.~rn~ntine

étoi_t

debo~t, ~erriere

le fauremF d·e

fa

mere. El1e· ét01t rmfe dan-s

le meilleur gout

?

mais

fa

modefrie natu–

rell~,

rdevée pai: une aimable rougeuli qui