~C
¡ HISTOrlltr
Vous
n'ignorez rie11 .a préfenr, Madame;
~e
ce q
ui s'eft paífé entre
votr<~
a.imable filie
&
moi.
Jamajs.iln'y eur
.d.e
combat
{¡
noble
entre le devoir
&l'amour, quoique fon crear
foit trop tendre.,
&
le rnérite de l'cbjet trop
éclatant, pour vous miU-er l'efpérance d'une
heur.eufe révoktrion. Elle a paru craindre que
je ·ne ·vous informaffe de routes ces cir.conf–
tances.
Elle n'
ofora lever les yeux, dir-e:lle"
.devant
fon
pere
&
fa
mere. Elle appréhende
•en.core
p1us,
s'il
ea
poffible, qu'on n'infonne
fon
wnteífeDr
de
l
.érar
de
fon
ame&.
de
la
ca11{e de
fa mala.die.
Mais
~e
lui
ai
,¡-epréfenté
qu'il étoit abfolum.eni
r nécdfaire que
fa
mere
n'ignorat
ríe~,
pour
fa.reen état de faire un
bon choix du remede.
J'appréhende, Madame, que cette gué-–
Iifon ne devienne imp.offi.ble par toure autre.
voie que
fo
fatisfaéhon de
fo1J.
creur~
Cepen–
C<litlt0
íi
vous parvenez
a
vaincre les objec–
ti0ns de vott·e famjlle, pe
ut-erre aurez-vous:
-encorea
comba-rrre :votre
fil.leméione, c'efto..
a-di.re,fes forup
ulesde religion, pour lui
faire acceprer le {
et.Jih0mme qu'eUe pui1'Ie
:ai.mer. Vous prendrez confeil de v-0tre
fa–
-geífe :. mais qm.elque
p~ri
que
~o~s ernb~a:f-
·
,iiez,
iI
ime
íem.ble qu elle do1t erre
tra1r~
avec beaucaup de .douceur. Comme eUe
n'a
iarnais rei;u a'autre •t
rairement, j.e Cl'lis p,>er- .
foadée que .d'ans
un~
occafi.oni{.i
cdélicare, ot\
.fon
jugement efr em guerre avec
fon
amolill.">
.ime· nt_érhqde
ºHPºf~e
Íeroi>r au-deífos de
fos
forces. Puiffe le
ciel,, poi.u:
leque1·v-0tt~ -rd"'.": -
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