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C.Hsv. GxAN'nrsso·n.
J~;
la
pone
fe
fenna fur lui : elle ne fe
1{
ouvrira·
done jamais ,.dis-je·en
moi~meme,
pour re–
E:evoir cet agréable émmger
!
Cette réflexion
fut fuivie-d'un foupir.. Mais·qµ.i auroirpu le
i:emarquer? Je n'ai jamais vu partir mes amis
fans donner quelque marque de fenfibilité
a.
leur
féparation. Mon pere me ferra contre
fon fein. Ma mere m embraífa. Mon ftere:
l:éveqµe me donna mille noms tendres -;
&
tous mes-amis., ne- penfant qtia me:féli-·
€.iter de moa: gaieté., me· dirent qu'ils com....
mem¡:.oient.areconno1tre leu1.t Clémenrine. Je
me retirai , pleine. de la futisfaél:ion.. que je
v.enois-
de·
répandte dan-s une chere famille
>
ou j'avois fait régner long-temps
la
triíl:effe.
Mais hélas
!
ce nouveau tole étoit trop
di1Iicile
a
foutenir.- Les plaies·étoient trop
profondes•.-. V-ous &vez le r.eil:e ,.Madame,
&
que
~oures
les· doucenrs de la vi.e font
perdues
pour.
moi. Jamais , jamais ,.. quand
rnon
forr
feroit entre mes·mains,
je
ne ferai
la
ft:mme &un homme
qui
fait profeffion
d'etra l'em1emi
d~une
fui
dans laquelle je n'ai
jamais, chancelé ,.
& .
que
je
n'abandonnerois
pas pour une· eouronne., ffit-elle fur la tete
.de l'homme
que
¡'aime,.
&
le
refus que j'en
ferois, dut-iUaevengé.¡:>al:'une morr cruelle,
da.nsla plus agréable faifon de ma vie.
Undéluge de !armes l'em¡:>echa de parler
~lus
long-temps. Elle cacha fon vifage dans
mon fein. Elle foupira. Chere Clémenrine
!
QU:elle_
p?uffa
de.
foupirs,
&
q~e.
j'
en fus
auendne. ..
_ .