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A N D IS S O N.
J°7
temps ,
&
perfiíl:er daos fon opiniárreré ,
comme pour défier ceux qui l'ont re<;:u avec
tant
d'amiúé
?
Mon
c~ur
lui faifoit Cecréte–
ment ces reproches.
11
ll)'a
femblé d'abord>
que
je
n'y19rern.ois
pas
d'autrejntéretql!le celui.
de fon falut. Mais enfuite, m'érant
apper~,ue
qu'il étoit néceffaire
a
mon bon.heur
>
&
roujours réfolue néanmoins de re1!1oncer alui>
s';i'l
ne devenoit pas catholique,
f~
tourné
tous mes foins
a
fa
converfion, dans
l'
efµoir
de tour obteoir de l'indulgenoe
de
mes pa–
rents,
&
perfoadée que de·
fa
pan
il
fe
feroit
un honneur
de
norre.
allianoe ,
íi
nous
pou–
vions
l'
etnponer
fur ce point.
. Mais., lorfque
j'
a:i
déíe{péré de
Je
fléchir,
r
ai pris la réfolution de rourner mes
efforts
fur
moi-m~Lne,
&
de vaincr.e
rna
pailipn,
011
de mourir.
O
Mad...vime
!
qu'i:I. m'en
a
cot'.até
dams
ce coum'alt
!
Mon confuffeut m'a
rerm~
}Jl~e
d'épm1varu:e par les mena.ces du cieL Ma
femme-de-chárubre
n
'a pas ceífé
c'Ie
me
toírr–
memer. Mes p airems ra'om: pl:'efílée·en faveoc
du comte de Belvedere.'Le comte m'a im–
portuné
pll!t
fes foins.
L€
chevalier eft vena:
augmenter la pedécution,en me parlanr pour
le comte. Juífe cid
!
Que faire
~
A quoí
n-ie
.-dérenn~m:r
!
Pas
un infl:ant de repos, ni
de
liberté, pour :réBéchir.,
pour délibérer,
pour
me rendre compre
a
moi-m:eme de 'mes pr@.,,.
pres .femiments
!
Commenr
aurors-je prisma
niere. pour ma confidente
?
Mon jugement
éti:iit
'en.
guerre ave
e 1111a
:palflion ,.
&
j'
ef
p:é'""
~oJS
tou1ours
que
Ja
vlétoire fu:oit ;p.our
1~