nuCH'E.V.G1'.AN:OISSO'N.
3-~
Ah
f
ma chere Clémentine. Et croyeZ'"
vous
que je ne vous aie pas pénétrée
?
Si
vous n'aviez jamais cotlnu M. Granditfon>
vous n'am;iez pas eu de répugnance
a
devenir
comteífe de Belvedere.
Et pouvez-vous penfer, 'Madame•.•..•
Oui,
oui, ma chere jeune amie, je_
le
penfe.
Chere Madame? vous
ne
favez point ce
que j'.állóis dire.
_ ·
Un pea .de bonne
foi, "'h•re
Clémenrine~
L'
MUour
n'
en
aura-r~iil,
done
jamais?
·
Quoi rnadame? Un homme d'1me religion
.différente
!
U1a
homme oblhné dal'lS fes er–
~eurs
!
Un homme qui ne_ m'a jamais mar.-'
_qué le moincdre fenrímen.t d'arnour
!
Un
homme , apres roµr, dont
Ia
naiífance ne
"Val!lt
l"a5
la mienne. U
11
homme eneore ,
aOH'l'.,
toate la forrune, comme
iI
le reconno1t
luir
me,¡:¡ne)
dép.end de la bon:
t:é defon pern
! &
.d'tm pere qui ne refu[e ,ri.en
a
fes pfaiíi¡:s•!
Fierre , naiffance, devojr, religion , tout ne
'VOUS
répond-iil p>as P'0Ur
1!->0Í ?
'
Eh bien
!
je·
pui~
doac louer en si1reté
M. Granahí!fo¡;i: Vous m'avez accl!lfé d'un.e
ín.juifre préventiGm oontre hú. :Je veux voU&
faire voír
a
pré[ent,
qu~un
hornme
eíl:
que!..
rquefois prophete aux yemc <!les fom,,mes de
fon pays. C'efl: de .Eous ceux qui le connoif–
fent,
&
que j'ai vus ou emendus, que
j'
em–
prunre les frairs de fon caraétere : l'Angle–
-terre Qans ce íiecle n'a procfoit pe:rfonne qui
iui
faífe <anti.d'.honneur.Uefi:hcmnéte h@rnme.,
B
J