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o r
!\.
~
Elle héfita. J'attendis
fa
réponfe en
filence~
Enfin , elle me dit ,, en levant les yeux
f
ur
les miens : Je vous crains , Madame.
Je ne m'en plains pas, ma chere ,
fi
VO\IS
JY¡e croyez indigne de votre amitié.
Que devineriez-vous done·, Madame? Que
vous eres prévenue en faveur de quelqu'autre
nomme ; fans quoi vous ne pourriez fouhai–
ter
a
votre
freur'
fi
vous e.p. aviez une, le
mari que vous croiriez indigne
de
vous.
Indigne de moi
!
Non, Madame, ce n'eft
pas
l'opinion que
j'ai
du comte de Belvedere.
Ma conjetl:ure en
re~oit
done une nou–
velle force.
o
Madame
1
que vous eres preífante? .
.
Si vous p1e t¡:ouvez indifcrette , parlez ,
1e
me tais.
·
Non', non, je ne dis pas non plus que vous
foyez indifcrette : cependant vous m'embar–
raífez,
· Je vous cauferois moins
d'
embarras , fije
n'avois pas deviné juíl:e,
&
íi
l'objet n'étoit
pas trop indigne de vous ' pour erre
avou~
fans honte.
O
Madame
!
que vous me preífez
!
Que
{'nis-je répondre?
Si
vous avez quelque
1
confiance en moi ,
-11
vous me
croye~
capable de vous aider
de
JUes c;onfeils,
J'
ai
toute la confiance que je vous do
is,
Votre
cara~ere
efr
íi
bien établi
!
fié bien,
ch
ere
e
émentine, je vais
deyiµe~
eiwoi:~1
M<:
l~ pern;wrc~~-v9µ,s ~