Previous Page  38 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 38 / 442 Next Page
Page Background

.t!

H

1

s

T

o r

!\.

~

Elle héfita. J'attendis

fa

réponfe en

filence~

Enfin , elle me dit ,, en levant les yeux

f

ur

les miens : Je vous crains , Madame.

Je ne m'en plains pas, ma chere ,

fi

VO\IS

JY¡e croyez indigne de votre amitié.

Que devineriez-vous done·, Madame? Que

vous eres prévenue en faveur de quelqu'autre

nomme ; fans quoi vous ne pourriez fouhai–

ter

a

votre

freur'

fi

vous e.p. aviez une, le

mari que vous croiriez indigne

de

vous.

Indigne de moi

!

Non, Madame, ce n'eft

pas

l'opinion que

j'ai

du comte de Belvedere.

Ma conjetl:ure en

re~oit

done une nou–

velle force.

o

Madame

1

que vous eres preífante? .

.

Si vous p1e t¡:ouvez indifcrette , parlez ,

1e

me tais.

·

Non', non, je ne dis pas non plus que vous

foyez indifcrette : cependant vous m'embar–

raífez,

· Je vous cauferois moins

d'

embarras , fije

n'avois pas deviné juíl:e,

&

íi

l'objet n'étoit

pas trop indigne de vous ' pour erre

avou~

fans honte.

O

Madame

!

que vous me preífez

!

Que

{'nis-je répondre?

Si

vous avez quelque

1

confiance en moi ,

-11

vous me

croye~

capable de vous aider

de

JUes c;onfeils,

J'

ai

toute la confiance que je vous do

is,

Votre

cara~ere

efr

íi

bien établi

!

fié bien,

ch

ere

e

émentine, je vais

deyiµe~

eiwoi:~1

M<:

l~ pern;wrc~~-v9µ,s ~