n u
e
a
E
v.
G
n,
A N
n r s s
b
N.
i
Cllm.
Allez-vous recommencer v0s fup-:–
plicatións ? Encare une fois , laiífez-moi ,
íi
vous m'aimez. N'ofe-t-on me confiera moi–
meme? Quand je ferois une vile créatw;e
JI
qu'on foup<;onnedequelque mauvais deífein,
vous ne m'obferveriez
p~
avec plus d'at–
tention. Camille vouloit continuer cet en–
tretien ; mais un ordre abf.olu
l'
obl,igea
d.'y
renoncer : elles demeurerent toutes deux en
filence; Camille paroiífoit pleurer.
Il eíl: remps, chevalier, me dit le marquis,
avanoez; faites-vous appercev9ir: mettez-la
fur
l'
Angleterre , ou for tout autre
fu
jet :
il vous reíl:e une bonne heme jufqu'au di–
ner;
j'
e[pereque vous
nou~
la
ramenerez
plu~
gáie
!
il faut qu'elle paroiífe
a
table; nos con–
vives remarqueroient
fon_abfenc~:
le bruit
[e
répand
déja
que
fa
rete eíl: altérée. Je crains,
répondis-je, que
~e
m<¡>1;x;ient ne foit pas
de~
)Jlus favorables : elle paroit
a:~itée,
&
je ne
fais
fi
Camille, avec la meilléure intention
du monde , ne feroit pas mieux , dans· ces
-0ccaCions , de
fe
preter un peu
a
J'hameur
de
fa,
maírrelfe. Alors, me dit la marquife>
il feroit
a
crnindre qu,e le mal ne
fe
fonifiat;
il
peut devenir habitel : non , cherchez le
mayen d'engager la converfation; nous at_:
tendrons ici quelques mínutes
>
p9ur vous en
donner le temps.
Je
z:n,'é~artai
_de
quel~u~s
pas,
&
paífa1;iq
da!1s
1
allee. qui condmfo1t au· tenwle , je
m approcha1 aífez pour etre appen;u ; mais
la voyant affife , je me contentai de
fait"~
A4