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HIST0IRE
v0tre prudence: vous le nommerez
OM
ne le
nommerez pas, foivant que vous le jugerea
convenable
a
vos vues. Comptez, ma chere,
inrerrnmpit
le
marquis, que ce feupc;on eft
fans
vr:üfemblance: il efi: vrai néanmoins
que
Marcelli étoitderniéremenraBoulogne; mais
Clémentine efi: trop bien née pour s'engager
dans un commerce clandefün.
Nous étions arrivés au petit bois
de
myrte
qui eíl: derriere le temple,
&
dºou nous
en–
·tend1mes le dialogue fuivant.
Camille.
Mais pourquoi, M@.demoifelle,
pourquoi vouloir que je voes quitre? Vollls
favez combien je vous aime ; v0us avez
t.oujours pris
pl?~Úr
a
con_verfer av,ec
moi:
quelle oftenfe a1-¡e con•1nHfe? J"e
n
entrerat
poiat 'dans ce temple ,
G
v0us me
l
e dé.~:fendez; mais
je
me puis, je
lile
dóis.
po.ii.ttm 'éloigner.
Cllment.
Affeél:arion déplaeée. Croyez-vous
.qin'il
y
ait unylus grand tourmenr pour
moi
<].ue cette pedécution? Si vous m'aimiez, vous
11e chercheriez qu'a m'obliger.
Cam.
Je n'ai pas d'aurre paffion ni d'aucre
foin, roa ehere ma1treífe.
Cllment.
Lai!Iez-moi done, Camille ; je
me trouve mieux, lorfque je
f
uis feule ;
je
me fens plus tranquille. Vous me pourfui–
vez , Camille ; vous vous attachez a moi
c;01111me une_ombre: en vériré, vous n'eres que
l'
ombre del'obligeanteCamillequevoasétiez.
Cam.
Ma tres-chere ma1treífe
!
}e vous
fupplie....... .