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DU CHEV. G.it.ANDfSSON.

lU

lui

marqlier la confiance que

j'

avois

a

fon

.honneur. Comme cette conduite ne .faifoít

tort qu'a luí, je me conremai de le plaindre:

mais

1e

fus feníiblement affiigé de n'en pou–

voir obrenir le moindre éclairciifement

f

ur

la fanté d'une perfmme dom je portois rous

_les maux au fond du creur. Une compagnie

alfez nombreufe, que nous eumes

a

diner,

.rendit la converfation générale.

11

ne celfa

¡>oint de me traiter avec beaucoup de con–

Iidération ; mais

}'y

remarquois crop d'appa–

reil,

&

j'

en fouffrois d'aurant plus, que rous

ces dehors affeé.l:és me faifoient apprébender

quelque nouveau malheur

a

Boulogne, depuis

que j'avois quitté cette ville.

Il me propofa de paífer dans le jar9in.

Vous me donnerez au moins huit jourS'.,

Chevalier?

Non, Moníieur. Une affaire d'importance

.m'appelle néceífairement

a

Flore1)~e

&

a

Livourne. Je compre parrir demain poqr

Rome, d'ou je me rends en Tofcane.

Cette précipiration me furprend. Quel–

·que chofe vous dépla1t dans rn'.l. conduite,

Chevalier

?

J'

avouerai , Moníieur , avec la fi:anchife

qui m'efl: 11aturelle, _que je ne vous

trouv~

point cet air de honré

&

de complaifance,

que j'ai pris plaiíit:

a

voir dans d'autres

occafions.

J'atte!le le ciel, Chevalier, qu'il

y

a ¡:ieu

.d'hommes au monde pour qui je me fois

{enti plus de pe11chant que pour vous. Mai;

!