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106

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'!!

conclufton. CeJ?endant le chevalíer s'écant

approché de Jeronimo,

p~ur

lui renouveller

fes embralfemenrs, le général fe leve, s'avance

'vers hti,

&

lui dir d'une voix baífe: Vous

ne fauriez. penfer, Monúeur, que

j'

aie bien

pris une parrie de vos difcours,

&

je fuppofe

meme que vous ne les avez pas tenús dans

cene intention. Je n'ai qu'une quefüon

a

vous

faire : quel jour partez-vous

? .

C'efl: le chevalier qui rentre

íci

dans

ía

narration. Permettez, Monfieur, répondis-je,

du ton naturel de ma voix , que je vous

demande auili quand vous vous propofez

d~

.rerourner

a

Naples?

Pourq,uoi cerre que.(l-íon?

Je vous l'apprendrai de bonne

foj.

Vow

m'avez fait l'honneur, Monfieur, dans les

commencements de narre connoiífance, de

m'inviter

a

faire le vqyage de Naples,

&

je m'y fuis engagé. Sí

votr~ ~épart

n'eíl: pa,s

différé trop long-temps, mon deffeín eíl: non–

feulemenr de vous

y

aller faire ma cour,

rnais de vous demander un logemeur dans

_votre hotel meme;

&

ne croyant point avoir

mériré que vous me refuftez cette gra9e, je

'me flatte

cfy

erre rec¡:u avec autant de bonté

que vous m en avez marqué par l'inviration.

Je compte de quitter demain Boulogne.

O mon frere

!

lui dit l'éveque de Nocera,

ne vous rendez-vous pas

a

de

fi

généreux

fentíments?

Éres-vous íincere? reprít le fier général.

·

Je le fuis, Moníieur. J'ai, dans ,les difféi-