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CHZV. GllANDIS SON.
r'~f.
débars. Elle parut fort hardíe au
plas
grana
nombre. Mais Jeronimo ayaht i·epréfenr6
av~c
force ,.,qu'elle ·ét:oir digne de fon ami,
d~
fon libérateur,
&
d'\.m
homnie innocent, qUj
ne vouloit pas que
Con
départ reífemblat
~
celui d'un criminel, on conclut que le che–
valier feroit invité dans les formes,
&
l'on
pritdeux jour.s pouracrembler quelques
a utresperfonnes de la fami:lle, qw, ne
l'
ayant
jama.Isvu, fouhaitoient, avant cette dernier
e fépª;–J'al'ion, de connoitre un étranger que talil,t
,d'
évélilements léur faifoient regarder camine
un homme extraordinaire.
'
Une tres-longue lettre Je Jeronimo
Mi
apprei:id, dans .l'intervalle, toút ce qui
fe
paffe
a
!"hotel della Porretta. Le jour arrivéi'
M. Grandiífon
fe
conduit dans
l'
acrembl'ée
avec rant de nobldfe, de rJ:rodell:ie
&
de
prudence;:qu\l y enlev;e' l'efümé
&
l'atfec:..
:tión de
rgút
1e molf'de.
on;·i'l'y
entend
qúe
-des fo1:1pirs
&
des regret"' cendres. On n'y voít
que des latme,s. Chacun fait des vreux pour
fon bonheur,
&
lui demande fon amitié,
~
la réferve néa111n9it1s du général, qui cher–
che~u
contl!aire
a
1e
piquer par des regarcfs
haut:aifls,
&
par
quelqu~s
rraits
plein~
de
fie~.
JI
l'Fouve
~e foc~t1
de,
repondre, avec aurant
de farmeré que
·de
pofüe.fre & de modératimr.
Il
futisfait
a
tout;
j}
s'ad'reífe focceilivement
achaque perfonne de l'alfemblée' au général
meme ' que )a force de la raifon
&
de
la
juíl:ice
r~nd
muer. On
s'
épuife en
témo~gnages
-:d'@ilirae, <:¡ui
fomblentpromett~e
une paifible
E
f