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IU>

H

·ISTOilll!

Vous n'apprendrez rien di! moi qui

puilf

e

'Vous eñ cau{er b.eaucoup.

·

,

Quel furcrolt d'affiiél:ion

!

Cominent fe

portent du moins le marquis & la marquife?

Ne le demandez point. Ils.font extréme–

ment malheureux.

J'

ai

fo

que mon cher ami , le feigneur

Jeronimo, avoit eífuyé....•

Une terrible opération, interrompit-il? On

ne vous a pas trompé. Qu'il eft

a

pl;J,indre

!

)l n'.a pu vous en informer lui-méme. Que

le

ciel nous le conferve

!

Mais, Chevalier,

vous n'avez

f~uvé

que la moitié d'une vie,

quoique nous vous devions

b~aucoup,

pour

avoir remis dans nos bras un refte

íi

che¡.

J'eus peu de part, Monfieur,

a

cet acci–

dent. Je ne ·m'en fuis j.amais fair un mérite.

.Le hafard

fit

tour. Il ne m'en cauta rien, &

l'

on a fort e;xagfaé le fervice.

P!Ur au cid, Chevalier, qu'il eut été rendu

par tour autre

! -

_ L'événern,ent , Moníieur , m'oblige de

former le méme vreu.

Il me montra fes tableaux, fes ftatues-&

fon cabinet de curioíités ; mais 1noins pour

Jatisfaire mon gout, que pour

fe

faire hon–

neur du íien.

J'

obfervai méme dans fes ma–

nieres, une augrnentation de fi:oideur ; fes

yeux fe tournoient vers moi d'un air

fom–

-bre, qui marquoit plutot du reífentiment,

que cerre ouverture de creur qu'il me devoit

peur-etre , ap¡¡es un voyage de deux cent

· :milles, que j'avois fait pour le voir,

&

pour