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n.
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<¡ui avoient pris un
fi
glorieux elfor, s'éva.•
nouiífent aujourd'hui ,
&
ne laiílent que le
défefpoir
a
leur place.
Je puis done vous attendre aNaples, intet·
rompit-il? apparemment pour éloigner toutes
ces idées.
'
Vous le pouvez, Moníieur; mais je vous
demande une faveur dans l'intervalle ; e'eíl:
de traiter avec douceur votre chere Clémen·
tine : que ne puis-je dire la mienne
!
Et per–
mettez-rnoi de vous demander une autre
grace, qui ,ne regarde que moi; c'eíl: de l'in–
.Ormer que j'ai pris congé de toure votre
fa–
mille; qu'a mon départ
j'
úi fait, pour fon
.bonhe11r, to
us· les vreux de la plus cendre
amitié. Je ne
fa.ispas cette priere au feigneur
Jeronimo,
parceque l'afteébon que je lui
-connois pour rnoi,
l'
engageroit dans un détail
qui pow-roit augmenrer toures nos peines.
N.
M.
GRANDISSON
laiífa tous les fpeél:a–
.teurs dans l'admirarion de fon mérire.
11
fortit
accablé de la plus vive douleur. Ce ne
fue
pas fans avoir répandu fes libéralités for une
troupe de domefriques, qui regrettoiem amé·
rement de ne le pas voir au nombre de leurs
ina1tres.
Le rneme jour,
&
le lendemain avant fon
.départ, il apprit par les lemes de Jeroni–
mo,
&
par les dernieres viíires de Camille,
..que la .paix ne régnoit point a l'h&tel della
!Jorretta,
&
que la malheureufe Clémentine,
informée de
fa
réfolution , étoit rerombée
~ans
fes plus triíl:e.s égarements. Mais ,
ayant