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Femede plus s(ir que tous ceux qu'ils avoient
éprouvés.-
N.
M. Grandiffon continue de raconter ,
.dans les plus longs détails , ce qui
fe
paffa
pendant quelques jours dans l'intérieur de
la
ntmille.llres:ut desinformations, non-feule–
menr deJeronimo, qui le preffoitde quitter
-Boulogne
>
.mais du direll:eur meme, qui lui
~endit
une vifite,
&
qui prit pour lui , dans
~es
e:9Plications, qu'ils eurent enfemble, tous
les
{enciments
de
r
efüme
&
de
r
amitié, juf–
·q.u'a
le
.mettre
a
genoux, pour de
mander fa~onveríion
auciel par une fervente
priere.Ce–
.pen'élant' ne voyant aucun effet d
e fon zele,
il
.!'exhorta auffi a s'éloigner. Le chevalier
-étoit arreté par deux raifons ;
fa
rendre pitié
pour Clémentine , done
il
apprenoit que
le
mal augmentoit de jour en jour,
&
la crainte
de fe manquera lui-merne, en cédant tout
·d'un.coup
a
des infl:ances dans lefquelles
il
croyoit entrevoir un melange de menaces.
Enfin , une lettre fort mefurée du marquis,
par laguelle ce pere affiigé le prioit , fans lui
impofer aucune loi , de le mettre en état
ci'
apprendre a
fa
fille qu'il étoit parti pour
l'
Angleterre , eut la force de le déterrniner.
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promitde partir; mais ilrépondit au mar–
.quis
,
que {on creur ne luí reprochant rien ,
&
n'y trouvant au contraire qu'une ardente
jeconnoilfance pour une famille a laquelle
il
·avoit des obligations infinies , il demandoit
la
permiffion de luí faire ouvertement fes
adieux. Cette deJ.llande
y
.6t
nairre
de
grand9