Previous Page  114 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 114 / 442 Next Page
Page Background

~04

H

I

$

T ., I

n.

l!

Femede plus s(ir que tous ceux qu'ils avoient

éprouvés.-

N.

M. Grandiffon continue de raconter ,

.dans les plus longs détails , ce qui

fe

paffa

pendant q

uelques jours dans l'intérieur de

la

ntmille.ll

res:ut desinformations, non-feule–

menr deJ

eronimo, qui le preffoitde quitter

-Boulogne

>

.mais du direll:eur meme, qui lui

~endit

une vifite,

&

qui prit pour lui , dans

~es

e:9Plications, qu'ils eurent enfemble, tous

les

{enciments

de

r

efüme

&

de

r

amitié, juf–

·q.u'a

le

.mettre

a

genoux, pour de

mander fa

~onveríion

auciel par une fervente

priere.Ce

.pen'élant' ne voyant aucun effet d

e fon zele

,

il

.!'exhorta auffi a s'éloigner. Le chevalier

-étoit arreté par deux raifons ;

fa

rendre pitié

pour Clémentine , done

il

apprenoit que

le

mal augmentoit de jour en jour,

&

la crainte

de fe manquera lui-merne, en cédant tout

·d'un.coup

a

des infl:ances dans lefquelles

il

croyoit entrevoir un melange de menaces.

Enfin , une lettre fort mefurée du marquis,

par laguelle ce pere affiigé le prioit , fans lui

impofer aucune loi , de le mettre en état

ci'

apprendre a

fa

fille qu'il étoit parti pour

l'

Angleterre , eut la force de le déterrniner.

11

promitde partir; mais ilrépondit au mar–

.quis

,

que {on creur ne luí reprochant rien ,

&

n'y trouvant au contraire qu'une ardente

jeconnoilfance pour une famille a laquelle

il

·avoit des obligations infinies , il demandoit

la

permiffion de luí faire ouvertement fes

adieux. Cette deJ.llande

y

.6t

nairre

de

grand9