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nu Ctn:v.

GRANnrs so-N.

'9

d'abufer de

Ca

füuation, pour lui inípirerdes

doutes fur un partí auquel je

la

voyois atta–

chée de

íi

bonne fui

?

Je me réduiGs , en retrouvant la foi:ce de

parler '

a

donner de grands éloges

a

(a

piété.

Je la nommai un ange, une fille divine, qui

faifoit

l'

orneme11t de fon fexe & l'honneur de

fa

religion. Enfin je tournai tous mes efforts

a

la f¡Ure

ch~nger

de fojet. Mais pénétrant

mondelfein, elle me dit, apres quelques

1110-

rnents de Glence, que j'étois le plus obiliné

de tous les hommes. Ce

pendan~,

reprit-elle,

je ne puis croire que vous ayiez du mépris

pour moi.Lifons encoreune fois votre papier.

Elle le relut , en me demandant ,

a

chaque

promeífe'

j'aurois été fidele

a

Ja remplir.

Ne dourez pas, lui répondis-je, d'une fidélité

qui auroit fait mon bonheur. Elle parut ré–

fléchir , pe(er , comparer ;

&

revenant de

cecre méditation: Que dire , reprit-elle avec

un foupir , fur des événements qui font en–

core cachés dans les fecrets de la providence?

Je jugeai que notre converf<ttion ayant

pris un autre tour, la marquife ne feroit pas

fichée de fortir du cabinet.

11

me fut aifé

d'aider

a

fon paffage. Elle s'avan<;a vers nous

les yeux humides de pleurs.

Ah,

Madame

!

lui ditClémentine, je fors d'une vive difpure

avec le chevalier ;

&

s'

approchant de fon

oreille: Je ne défefpere pas, Madame, qu'il

ne puilfe erre convaincu. Il a le ca:ur tendre.

Mais , filence , ajouta-r-elle en fe mettant le

doigt fur la bouche. Enfuite, levant la voix,

E

i.