Previous Page  105 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 105 / 442 Next Page
Page Background

nu GH ·Ev.

GRANoíssoN;

9r

incertaine , baiifant

&

levant les yeux tour–

a-tour'

les jetant d'un ·coté'

&

les tournant

auffitót de l'autre,

Ah!

éhevalier, me dit-elle

enfin, Yheureux temps que celui

ou

j'étois

votre écoliere , ou vous

m'

appreniez

l'

An-..

glois

!

Heureux, alfurément, Mademoifelle.

Madaine Bemont étoÍt trop forre pourmoi;

Cbevalier,connoiifez-vous mad¡¡me Bemm1t?

Jé la connois C'efl: une des meilleures

femmes du monde.

. J'ai la mt:me opinion d'e.íle. Mais elle

m'a,

mife

a

d'étranges épreuves. Je crois avo.U:

C:Qmmis ul1e grande faute.

Et

quelle faute, Mademoífelle?

Quelle faute

!

celle de lui avoir laiífé 'péné-·

trer un

fe~ret

que ·j'avois caché ama mere,

a

la plus indulgerite des

lDel'eS.

Vous me re–

gardez, chevalier. Mlllis je ne vous dirai point

quel eíl: ce fecret.

Je ne vous le demande point, Mademoi–

felle.

- Vous me le demanderiez inutilement. Mais

il

me fembloit que

j'

avois'tant de chofesavous

dire

!

Pourquoi .cette facheufe Camille m'ac–

t-elle arretée ' lorfque je me difpofois a vous

,iller voir? J'avois mille chofes a vous dire,

Quoi

!

Mademoifelle , vous n'en pouvez

rien rappeller ?

. Laiífer-moi réfléchir un momenr...Hé bien;

j'ai penféd'abordque vous me mépriíiez.

Ce

p'

eíl: pas_ce qui m'a chagrinée, je vous le

pro–

'-e!h;,

¡).u

contr~ire? c~tt~

iqée

in'~

fervie.

J~

'./