nu GH ·Ev.
GRANoíssoN;
9r
incertaine , baiifant
&
levant les yeux tour–
a-tour'
les jetant d'un ·coté'
&
les tournant
auffitót de l'autre,
Ah!
éhevalier, me dit-elle
enfin, Yheureux temps que celui
ou
j'étois
votre écoliere , ou vous
m'
appreniez
l'
An-..
glois
!
Heureux, alfurément, Mademoifelle.
Madaine Bemont étoÍt trop forre pourmoi;
Cbevalier,connoiifez-vous mad¡¡me Bemm1t?
Jé la connois C'efl: une des meilleures
femmes du monde.
. J'ai la mt:me opinion d'e.íle. Mais elle
m'a,
mife
a
d'étranges épreuves. Je crois avo.U:
C:Qmmis ul1e grande faute.
Et
quelle faute, Mademoífelle?
Quelle faute
!
celle de lui avoir laiífé 'péné-·
trer un
fe~ret
que ·j'avois caché ama mere,
a
la plus indulgerite des
lDel'eS.
Vous me re–
gardez, chevalier. Mlllis je ne vous dirai point
quel eíl: ce fecret.
Je ne vous le demande point, Mademoi–
felle.
- Vous me le demanderiez inutilement. Mais
il
me fembloit que
j'
avois'tant de chofesavous
dire
!
Pourquoi .cette facheufe Camille m'ac–
t-elle arretée ' lorfque je me difpofois a vous
,iller voir? J'avois mille chofes a vous dire,
Quoi
!
Mademoifelle , vous n'en pouvez
rien rappeller ?
. Laiífer-moi réfléchir un momenr...Hé bien;
j'ai penféd'abordque vous me mépriíiez.
Ce
p'
eíl: pas_ce qui m'a chagrinée, je vous le
pro–
'-e!h;,
¡).u
contr~ire? c~tt~
iqée
in'~
fervie.
J~
'./