DU CHEV. GR ANDI
s s
ON.
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rablettes de
fa
poche ). Le voici. Regardez–
vous de l'autre coté, lorfque je vous l'or–
donne
?
Elle
fe
mita lire: ,, Je confens,
" Monfieur , du fond de mon creur , ( c'eíl:
,, rres-féríeufement
~
comme vous voyez )
" que vous n'ayez que de la haine , du mé–
., pris, del'horreur pour la malheureu(e Clé–
,, mentine; mais je vous conjure, pour l'inré–
,. ret de votre ame immortelle , de vous atta–
" cher a la véritable églife ". Hé bien, Mon–
fieur , que me répondez-vous? (en fuivant ,
de fon charmantvífage, le mien que je tenois
encore tourné ; car je ne me fentois pas la
force de la regarder
).
Dites, Moníieur , que
vous
y
j:;onfentez. Je
vous
ai tou;ours cru le
c-<rur honnete
&..
feníi
ble.Pites qu'il fe rend
.a
la
vérité. Et ce n'eíl:
p.ispour moi que je
vous en fol)..icite. Je vous ai déclaré que je
prends le méprís pour mon parrage.
Il
ne
f
era pas dit que vou1> vous foyez rendu am'
iníl:ances d'une femme.N
on, Moníieur;votre
feule conícíence en aura l'honneur.Je nevous
cacheraí point
ce
que je médite pour moi–
meme. Je denieurai daps une paixprofonde;
( elle
(e
leva íci, avec un air de dignité, que
l'efpdt de religion femhloit encore
augmen~
ter),
&
lorfque l'ange de la mort par-Oitra,
je lµí tendrai
la
main. Approche, lui dirai-je,
o
roi
!
min~íl:re
de
la
paix
!
Je te
[
uis au
rivage
ou
je bn1]e d'arriver;
&
j'y vais retenir une
place pour l'homme
a
qui je ne la fouhaite
pas
de long-temps,
mais
auprt:s duque!
ie
veux erre éternellement affi!e.
Címe e{pé..
1'ome
r,
E