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r s

T.

o r

tt

E

íacrifice de ma vie pi1t fervir

a

votre

réta–

bliffement ! Chevalier ! s'il étoit fUr que

fe

rendant

a

vos offies.••.

mais

vous ne voulez

· rien faire pour nous

!

Quel reproche, Ma:dame, lot:fque

j'ai

fait

des avances, que je ne ferois peut-etre pas

pour la premiere princeífe du monde

!

Per–

mettez-vous que je les répete devant votre

fille?

Quoi

!

interrompit Clémentine, que veut·

il

répéter

?

Ah

!

Madame , permettez-lui de

dire tout ce gu'il a dans l'efprit. Laiífez-lui

la liberté de fc;>ulager fon creur. Parlez, che–

v-alier. Puis-je fervir

a

votre confolation?

Mon bonheur,

1i

j'en avois le pouvoir,

fe–

roit de vous rendre tous heureux.

C'efi trop, Madame, c'eíl: trop, dis-je

a

fa mere avec un profond foupir. Quelle mer–

veilleufe bonté de narurel , qui éclate avec

cette excellence, dans les ténebres d'une ima·

gination troublée

!

Aurez-vous peine

a

croire,

Madame, qu'il n'y a jamais eu d'homme

aulli

malheureux que moi

?

O

ma

fille

!

reprir

fa

mere : cher enfant de

mon plus tendre amour

!

Eh

!

pourriez-vous

confentir

a

vous voir la femme d!un homme

qui

fait profeffion d'une autre foi que vous,

d'un étranger

r

Vous voyez, chevalier, que

jeluí rappellevos propofitions.

D'

un homme,

rna füle, qui eft en guerre avec la relígion de

fes propres ancetres, commé avec la veme'!

Mais , non , Ma.dame. Je ne

puis croire

qu'il

ait

cette .id€"e de

moi.