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nu

CHE\r.

GRANDrsso-N.

9r

Dans cec intervalle , Clémentine prome–

¡Joit fes regards, avec beaucoup d'attencion,,

tantot fur moi, tánrÓc fur

fa

rnere,.done e!le–

voyoit couler les p.leurs. Enfin ,. rompant le:

ftlence, apres avoir pris

la

main de la ma•–

quife & l'avoir baifée: je ne comprend.s rien,.

die-elle,

a

cout ce qui

fe

pá!fe ici. Cetre mai–

fo11 n'ell: plus la meme.11 n'y a que moi

qui

ne fuis pas changée. Mon pere ell: tour diffé–

rent de ce qu'il étoit. Mes freres au!Ii. Ma

mere n'a jamais les yeux fecs. Moi , qui ne

pleure poi

nt, je·

dois vousconfoler rous. Oui,

c'eíl: mon

offi.ce.

Chere

m<lman

! ceaez done

(',l°e vous affiiger. Mais je ne fais

qu'

augmentel'

vos pleurs

!

O maman

!

que diriez-vous de

. moi ,

íi

je refufois vos confolaoions

!

Elle

{e

mir

a

genoux devanr la marquife. Elle prit

fes mail1s, qu'elle baifa re11drement. Confo–

lez-vous, Madame, je vous en conjure , ou

pretez-moi quelques-unes\le vos larmes,.afin

que je puitfe pleui:et avec volils. Pourquoi

done 1-1'en puis-je tirer de mesyeux? Et je vois

le

chevalier qui pleure auffi

!

De quoi ell:-il

gueíl:ion ? Ne me l'apprendrez-vous pas?

Vous voyez qµel exerriple je vous donne ;.

moi qui ne

fois e¡u'

me foible fille , je

ne

verfe pointtrne brme. Elle alfeél:oit en meme

temps une contenance

libre.

.

O chevalier

!

me

dit

fa

mere, avec aut::Jint

de fanglors que

·d~

paroles., je me perfuade

aifémenr qlile vous iwez le

creur

pénétré.

Chere fille

!

en

la

ferrant dan.s fes bras ; ma

trop chere "Ciémeri..tine

!

plih

au

ciel

que

le