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.HISTOIRl!

-retirer, vous

1iJ.'

etes qu'un flatteur ! Oubliez.;;

vous que c'efr une fille que vous aivez mé–

p1ifée?

A

pi:éfent, Mademoifelle, qu'il me foit

permis de dire deux mots. N'en prononcez

¡>lus un, que je ne pmilfe répéter apres vous.

Je vous demq,nde en grace d'écouter les

pro–

pofüíons que

j'

ai

faites

a

votre famille. Elle

me laiffa le temps ddes expliquer;

&

j'

ajoutai

que Dieu

feul

connoiffoit

l~s

tounn{!nts de

rnon

cceur.

Arrerez, interrompir-elle

í

&

fe

tournant

vers

fa

mere: je n€ c01mois rien, Mad,<une,

au

langage de ces hommes. Dois-je le croire,

maman?

Il

fen1ble

a

fon air que je le puis;.

<lites , Madame , pui5-je me fier

a

ce qu'il

din

La douleur 8roit

a

fa

mere le ,pouvoir de

lui

répondre.

···

Ah! Monfieur, ma me11e, qui n'efl:

pas

votre e.nnemie, craint de fe fu.ire votre cau–

t'Íon.

Mais je veux vous lier par votre propre

main. Elle courut vers fon cabinet, d'ou elle

F~vint

avec une plume, de

J'

encre & du pa–

·p1er. Voyoms, Monf!eut. Vous ne penfez

pas,

fans dome,

a

vous jouer de moi. Mettez

par écrit rout ce que je viens

d'

entendre. Mais

je

veux l'écrire

moi-m~me;

& nous verrons

íi

vous le Úgnerez.

Elle écrivit etl un infl:ant ce qui fuir :

Le

chevalier Grandi!fon déclare folernnellement'

ql,l'il

apropofé d'une maniere prelfaute,

&

par

le

mouvement

de fon

c~ur~

de

laiffer

a