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nu

CH~v.

Gi\.ANnrs;oN.

Sr

ne íeroit jamais forti de-la! (en

fe

preífant

la

poitrine

cf

une main,

&

continuant ele tenir

l'ag_tre fur fon vifage.) Enfuite revenant ".ers_

m01 ;

mais, Monfieur, ne me padez. potnt.

Ecoutez-moi. Et lorfque

f

aurai fini ce

que

j'

ai

a

vous déclarer, que mon partage foit

un

éternel füence.

Sa mere fe noyoit da:ns fes-larmes-,

&

la

douleur

me

r~ndoit

comn:te immobile.

Il

me femble que

j'

avois mille chofés

a

vous dire. Je voulois vous convaincre de

VC!IS

erreurs. Ne vous imaginez pas

>

Mon–

íieur , que j.'aie

fa

moinche faveur

a

VOUS· •

demander. Tout part d'une eftime déíinté–

re!fée.

U

ne voix, qu€ je erais vienue du ciel

~

m'ordonne

de

vous convertir.

J'

étois.- prete

~

la

fuivre. J'aurois exécutb fon ordre, je n'en

puis douter.

C'

eíl: de la bouche des enfants

que Dieu tire

fa

gloire. Vous connoiífez ce

pa!fage.,.,

Moníieur~

S'il

m'

a;yoit été· permis

-de folitir lot:fque, je l'a..i déíiré..... alors tout

m'éroic préfenr; mais il ne m'en reíl:e rien

dans

la

mémoire. Facheufe Camille,.avec fes·

impertinentes queilions. Elle m'a parlé d'un.

air tout afait

frénétique~Elle

étoit piquée de:

me voir 6 ttanquill.e.

Je voulus

FéRondre~

Vous tairez-vous ,

me dit-elle, lorfque je vous l'ordoiane? En

meme temps elle me ferma la bouche d'une

de

fes mains, que

je:

retins

UFl

moment des

deux miennes,

&

fur laquelle je pris la liberté

d•attac;her

mes. levres~

·

Ah l

~evalier,

continua--t-elle,

~

l¡: