DU CHEV. GRANDISSON.
S-7
une cerraine filie' dont
011
penfoit
a
faire
{a
fe
mme, l'exei;cice libre de
fa
rehgion
~
de
lui
abamdonn.erle d1oix d'un homme fage
po
ur fon confeífeur, de ne jamais la forcer
de faire !e voyage d'Anglererre avec lui,
&
de l?afíer avec elle, de deux années
l'
une, en
ltalie.
·
Signerez-vous
o.etécrit,. Mouíieur?
Tres-volonrie
rs, MademoiíeMe.
Je le !i¡p1ai.
Elle relut ce qu'elle avoit écrit. Quoi
r
vous avez fait ces propofitions. Eíl:-il bien
vrai, Madame ?
Oui, ma chere;
&
je vous
l'
am:ois appris
plm6r; mais vous fUtes íi frappée de la
fup-
pofition d'un refus.....
.
,
O Madame, imerrompit-el!e, il étoit bien
dur en effet de
fe
croire refu[ée
!
.
Mais fouhaiteriez-vol!ls, ma chei;e, que
nous euffions donné notre confentement
a
oes offi:es? Auriez_-vous pu v:ous réfoudre
a
·devenir la femme d'un proteíl:ant? Une fille
du fang dont vous fortez
!
Elle tira
fa
mere
a
l'écart;
n~ais,
dans le
mouvement ou elle étoit, eile parla d'un
ton:
aífez haut pom; erre entendue.
.
Je conviens, l'vioníieur, que j'aurois eu
ton-: mais je me réjouis beaucoup de ·n'avoir
pas été refufée avec mépris. Je me réjouis
que mon précepteur & le libérateur de mon
fi:ere, ne m'ait pas regardée comme un objel!
méprifable. Franchement, je Jie foups:onrooi'.9
d.>airne.i; Olivia,.
&-
de
~hercher
des.pr4textes: