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DU

CHJV.

Gn.ANnn-soN.

93

Souffrez , Madame , dis-je

a

la marquife ,

que

je

lui préfente les memes chofes fous

une aurre face.... Cependant,

fi

vous ne me

donnez aucune efpérance de proreétion ,

íi

je

n'ai rien

a

me promette

,fo

marquis

&

de

vos deux fils , je craíns de nuire

a

ce que .je

défire le plus.

Non , chevalier , ils ne preternnt

l'

oreille

a

ríen.

, Eh bien! Madame, je dois done confentir )

a

paroitre injuíl:e, ingrat) infolent meme aux

yeux de Clémenrine,

íi

cette repréíentation

peut fervir

a

foulager fon efprit. En perdapt

l'efpérance de votre faveur, il ne me reíl:e en·

effet que le défefpoir.

Si je voyois la moindre apparence

a

vous

· fervir urilement , je ne fais de quoi je ne

feroís pas capable. Mais , fur un point de

cette imporrance ,

il

ne m'eíl: pas l?ermis de

me féparer de ma famille.

Enfoire paroiffant rompre für cette ma–

tiere :ma cHere , dit-elle

a

fa

fille, ne m'avez–

vous pas dit que vous fouhaitiez d'enrretenir

M.

Granditfon fans témoins

?

Cette occaíion

'

eíl: la feule que vous puiffiez efpérer. Votre

pere

&

vos freres feront ici demain. Alors,

alors , chevalier , en

fe

tournant vers moi ,

tout

Cera

fini.

Clémenríne répondit affez _paifiblement, .

-qu'elle s'éroit propofée en effet' de me voir

Jeule,

&

que n'ayanr ellé-meme aucun in–

téret dans ce qu elle avoit

a

me dire .••.•

Croyez-vous, interrompit fa

m~re,

que vous ,