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88

H

r s

T

o

1

n.

1

N'étes-vous pas perfuadée, ma .filte, que

votre foi auroit été dans un grand dangcr,

fi

nous avions accepté les ouvertures

de

M. Grandiífon.

Pourquoi

t

Madame

?:

Non aífurbnent•.

Ne pouvois-je pas efpéFer

d~

le convertir,

comme il auroit efpéré de m'entra1ner dans

fes erreurs: Je· filis gloire de

ma•

religion ..

Madame.

11

n'a

p.as

moins d•attachement pour

fa

fíienne ,

ma c

here;..

C'eíl:

fa

faute,

Madame~

Chevalier

!

(

E·n

s'avan~ant

vers moi) votre obíl:ination

eíl!

~xtreme.

Je

me

flatte que v0us

ue nous

•wez

poinc

entendues~

.

Vous vous trompez , ma chere ;:

~l

n'

..t

}?as perdu

W1l

mot..,

&

je n'en

fois:

point

fachée~

PlUt au eiel', Ma:cfame, dis· je alors

a

la

marqui[e, que j.e puífe e[pérer de vous urr

peu de f

aveur ! Qeelq

nes mots écha,ppés

a

l'

aimable

Clémenti.ne

·, me donneroient la

hardieífe.

.... N'en

co1w.Iuez rien , Monfieur , inter–

fomp.it

Clémenti-ne en t:ougiífant. Je ne

fui~

pas cap

able de balancer Cur l'iratéret de mon

falur~

Je pria-i

fa

meJte·cle s'éloigner un mom

ent a~e

c

moi

:

Au nom du ciel , Mada

me , l.oi

¡

¡J.is

-je avec toute tardeur que· je pus

met t.re dan

s le ton ele ma voix , ne vous o

ppofez

.

point

a

mes préfomptuenfes efpérances. Ne

remarquez~vo~s

pas déiaquelque changeme.1-u. -