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puiíliez vous rappeller tout ce que vous
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auriez dit
,
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vous lui aviez rendu la vifüe
que vous médiriez?
Je ne fais.
Je v4is done fortir. Sorrirai - je , ma
chere?
Clémentine fe tourna vers moi : vous
avez été mon
préé~preur,
Monúeur,
&
VOU$
- m'avez
donn~
d'e.xcdlentes lec;:ons : dois-je
fouhaiter que ma mere s'éloigne? Dois-ji;
avoir quelque chofe
a
vous dire qu'elle ne
puiífe pas entendre? 11 me femble que non.
La marquife
fe
retirant, je la priai d'en- _
trer' fans erre obfervée' dans le cabinet voi-
1i11.
Il faut , Madame , lui dis-je , que vous
entendiez tour. L'occaíion peut erre impor–
tante. Si vous forrez , demeurez du moins
aJfez proche pour juger de notre conduite.
.Je vous demande votre approbation ou votre
cenfure.
O chevalier
!
me répondit-elle, la·-pru–
.dence
&
lagénéroíité ne vousqnittent jamais.
Que ne pouvez-vous erre carholique
!
Elle
forcir ,
&
je lui ménageai le moyen de ren–
trer fans erre appercue de
fo
filie' que j'en- .
gageai merne
a
s'aíféoir {ur un fauteuil dont
le dos étoit tourné vers la pone du cabinet.
EUe s'y plac;a fans défiance, en m'ordonnant
de m'alfeoir prt:s d'elle.
.
' Nous demeurames quelques rnoments en
filence. Je fouhaitois qu'elle parlar la pre–
míere, afin qu'on ne put m'accufer d'avoir
préocct1pé fon imagination. Elle paroiffoit