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ll E

elle voulut parler de

l'

écrit qu'elle avoit

rclu;

mais fa -mere craignit apparemment que ce

ne fUt trop de faveur pour moi;

&

c'efi:

la

premiere fois que

j'

ai cru voir fon inclination

refroidie pour l'alliance. Elle s'empreífa de

l'interrompre. Mon amour, lui dit-elle,

e'

efi:

une matiere que nous traiterons entre nous.

Elle fonna. Camille parut

&

rec;ut ordre

de

demeurer avec Clémentine.

. La Marquife fortit en m'invitant

a

la fui–

vre,

A

peine fi'.hnes-nous dans la chambre

voifine, que tournant la tete vers moi:

Ah!

Chevalier , me dit-elle , comment avez-vous

pu réfifter

a

·cette fcene

?

Vous n'avez point

pour ma fille rout l1attachement qu'elle

rné–

rite; votre ca:ur efr noble , gi!néreux ; mais

vous etes d'une opiniatreté invincible.

· Quoi

!

Madame, je paífe

a

vos yeux pour

un ingrat

?

Que ce reproche augmente

mes

tourmeµts

!

Mais ai-je done perdu votre

fa–

veur

&

votre proteétion

?

C '

éroit

fur vous,

Madame , fur votre honré

&

fur celle de mon

cher

Jeronimo, que

j'

avois fondé tomes mes

ef

pérances.

Je fais, Chevalier, que vos propofitions

pe

p~uvent

jainais erre acceprées,

&

je n'ef–

pere plus ríen de vous.

A

pres c'ette cnrrevue,

qui

f~¡:a

ivraife¡nblablement la derniere,

il

ne

peut µie fefrer le JUOindre efpoir, Ma tille

~oµimenc;oit

a

balancer. Que fon creur

eft

plein

~e

vo1:1l'

!

~ais ~l

eíl: imI?oílible que

vo~s

foyez Jama1s ums : Je le vo1s ,

&

je ne

fo1s

f9ip.t

g'¡WfS

de

J'~xpofrr

siavaptap\::

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des

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