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s

T.,º. I

~

E

-

fois fiere, Monfieur :

J

a1 pns le delfus,

&

je

fu

is devenue fort tranquille. Vous voyez

quelle eíl: ma tranquillité. Cependant, difois–

je en moi-meme, ce pauvre chevalier, foic

qu'il me méprife ou non... Je veux vous dé–

couvrir toutes mes penfées, Moníieur : mais,

qu'elles ne vous affligent point. Vous voyez

que

j'ai

l'efprit tranquille. Cependant je ne

fuis qu'une fille fqible. Vous paílez pour un

homme fage ,ne fai tes pas déshonneur

a

votre

fagelfe. Un homme fage feroit-il plus foible

qu'une !imple fille? Que jamais ce reproche...·

Mais qu'avois-je commencé

a

vous dire?

Ce pauvre chevalier, diíiez-vous, Made–

moifelle.

Oui, oui. Ce pauvre chevalier , difois-je,

a recu du ciel une belle ame. 11 a pris beau–

coup de peine

a

m'inll:ruite. N'en prendrai-je

point :mili pour fa converíion? J'avois re–

cueilli quanúté de paífages

&

d'excellentes

penfées. Ma tete en étoit remplie .... cetté

impertinente Carn

ille

m'a fait tout oublier.

Cependant il m'en

re.íl:

e quelque chofe: oui,

je m'en fouviens. J

e v

oulois vous dire pour

conclufion de mon difcours ... C'étoit done

un traité prémédité, me direz-vous. Je n'en

tlifconviens pas, chevalier. I1

faut

que je vous

le dife al'oreille. Mais , non: tournez plutot

le vifage de l'autre coté. Je fens que la rou–

geur me monte déja. Ne me regardez poinr.

Regardez vers la fenetre. (Je

fis

ce qu'elle

exigeoit ).

J'

avois done réfolu de vous dire...

mais je crois

l'

avoir jeté par

écr~t.

(Elle rirafes

tablettes