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I

n.

E

ne m'ei1t pas convenu de répondre, je vous

en aurois fait mes plaintes, peut-etre a

vec la

meme tranquillité que vous me voyez

ici.Si

vous aviez refufé de m'entendre, je n'

aurois

pas négligé"ma défenfe; mais pour le monde

entier, je n'aurois pas bleffé,

íi

j'avois

pu

l'éviter, un frere-de Clémentine

&

de Jero–

nimo

,

un

fils

du marquis

&

de la marquife

della Porretta.,Si votre emportement m'eGt

donné fur vous quelqu'avantage, tel que

celui de vous défarmer, je n'en aurois ufé

que pour vous préfenter nos deux épées,

&

mon eíl:omac ouvert.

Il

efr déja percé par

les affiiél:ions de votre chere famille. Peut–

erre aurois-je feulement ajouté: vengez-vous,

6

vous croyez avoir re<¡u de moi quelque

off

enfe.

.Aujourd'hui que je fuis

a

Naples,

je

vous

déclare , Moníieur , que

íi

vous eres déter–

rniné a m'accompagner avec d'autres inten–

rions que celles de l'amirié, je ne tiendrai

pas d'autre conduite. Je me repoferai

for

mon innocence ,

&

fur

1'

efpoir de vaincre

un creur généreox par la généroíité. C'efr aux

coupables a cherclier leur sureré par

la

vio–

lence

&

le meurtre.

Quel orgueil

!

me dir-il d'un ton piqué

en me mefurant des yeux.

Eh

!

fur quoi ,

s'il

vous pla1t, fondez-vous l'efpérance d'un

avantage?

-

Quand je ferai calme ,

&

difpofé [eule–

ment

a

me défendre; quandje verrai un ad–

verfaire e1flporré par

fa

paffion ,

cornm~

.il_