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H1sTe>Illl!
pertinentes réponfes. Croyez-moi, ne vous
oubliez poinr.
Mi[s Carol.
(
Avec une profunde révé–
rence). Je vous demande en grace, Moníieur,
la permiHion de me retirer. Je me rappellerai
mes réponfes, avec un mortel regret,
f...
Sir Tk.
Eíl:-il
néceffaire que vous
vow
retiriez pour vous rappeller
a
vorre devoir
~
Mais vous répondrez enfin
a
ma quefüon.
Ou en etes-vous avec milord L-.? Eíl:-il bien
décidé -c¡u'il fera votre mari ,
&
que vous
n'en voulez point d'autre? Aurez-vous,
au–
ra-t--il
la
patience d'atten,.dre que la mort m'
:lit
fait entrer dans le caveau de mes ancetres
l
Mifs Caro/.
Oh Moníieur
!
quel langage
!
( Elle chercha des yeux fon mouchoir ,
qui
étoit toujours aterre. Elle vouloit rerirer une
de fes mains pour
le
prendre;
&
lorfqu'elle
l'eut tenté inurilement, fes !armes coulant
comme deux ruiífeaux , elle fe laiffa tomber
a
genoux ). J'implore votre pitié ) lui dit–
elle ; je redoute vorre colere ; mais je
répé- ·
'terai encare que je ne fois point une amou–
reu[e créature;
&
pour vous en convai
ncre,je
ne me marierai jamais,
íi
ce
n'eíl:
poi.nravec milord
L ...
Mifs Charlotte raconte gue pendant
toutes
ces agitarions de
fa
trille fa:ur, n'étant elle–
wt:me guere moins agitée , elle tiroit
des
chaifes ; elle les remettoit
a
leur place; elle
regardoit rnifs Caroline; elle détoumoit
les
yeux , dans la crainte de re11contrer ceux de
'1eur pere ; elle les fixoit fur le bout
de.
fo