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,
Mifs Caro!.
Je ferois indigne de l'affeo-
tion d'un homme td que milord
L...
a j.e
-défavouois l'efüme que
j'ai
pour lui. Il eíl:
rvrai, Monúeur, j'ai pour milord des
fenti–
me.nts qui me le
font
di...'l:inguer de mus les
aurres hommes. Vous-1neme , Mon íieur,
vous n'avez pas toujours penfé
íi
mal
de lui.
Mon frere.•..
Sir
Th.
Ainíi rout efr dévoilé. Vous avez
la hardieífe.... Mais
j'
ai
rnoi-meme eíl:imé
milord ,
&
ce
fentiliilent
n'eíl: pas changé ;
s'enfuit-il qu'il doive erre mon
~endre?
J'l
eíl:
venu comme l'ami de mon fils. Je l'ai
-retenu a:ce titre.
Il
ne vous connoiífoit point
alors ; mais
a
peine vous eres-vous vus
>
que
le befoin
d'~tre
mariés vous a faiGs t-0us
deux. Vous ;vous donnez _pour une fille ref–
~peél:ueufo
, vous vantez
fa
prudence ,
&
ce-
,p~nd~.rtt
íl vous fait fes déclarati?ns, ou vous
lw
faites les votres , je ne fa1s lequel
des
deme;
&
lorfqu'il
fe
croit fúr de· vous, l'ím–
bécil({ de pere eíl: alors confalté :
&
dans
quelle vue
?
de favoír uniquement ce qu'il
efr difpofé
a
faire pour deux perfonnes qui
ne lui ont
pas
accordé la rpoindre part au
choix. C'eíl: l'artifice commun;
&
le pauvre
pere doit fermer les yeux
&
la bouche , ou
paffer pour un
tyran.
Mifs Carol.
( Fondant en larmes ).
Le
ciel m'eíl: témoin, Monúeur, que je
n'<bi
r_ec;u les propofüions qe milord que condi–
. uonnellement ,
&
que
j'
ai
fait
tout
dépen-
.¡