Table of Contents Table of Contents
Previous Page  46 / 392 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 46 / 392 Next Page
Page Background

-'3

6

·

H

r s

T

o r }'(

E

ne penfent point con.une leurs

imprudente~

filles fur le compte de leurs amants. Me rf–

pondrez-vous, Caroline

?

Mifa Caro!.

(

pleurant d'un langage fi fé–

vere).Que puis-j,e·dire, Moníieur, fans avoir

le

malheur de vous déplaire

?

Sir Th.

Ce que vous pouvez dire? Dires–

que vous perdez pour vorre pere le refpeel:

&

l'obéiílance que vous lui devez. Cetce

réponCe feroit-elle contraire

a

vos fenti–

n1ents<

Mifs Carol.

Je me Ratte, Moníieur..••.

Sir T/I.

Je m'en Ratte auffi. Mais ·ce n'efr

point aífez.

Il

convient

a

une fille de s'expl<i–

quer avec plus de certirude. Ne pouvez-vous

répondre pour vorre creur

?

Mifs Carol.

Il

me femble, Moníieur, que

vous ne regardez poü1t

mil01·d

L ...

c0mmg

1m

homme fans mérire.

S

;,.

:r

lz

.Je ne prends pas meilleure idée d'un

J.omme, pour avoir fait oublíer leur devo}1-

a

mes filles, pour leur faire preudre uu air

de

folles avec leur pere.

Mifs. Ca-rol.

Il

fe

peut, Moníi.eer,,. que

j'aie l'air d'une folle devant vous; mais

:il

. ne manque- rien.

a

mon. refpeét. Vous

n1e

!l3Cez decr:únte, Monfiear. Je n'ai pas

la

force de

fout~nir

votre préfence , lorfque

-vous paroiífez ü:rité coBtre moi.

Sir Th.

Dites-moi que vous avez rompu

avec milord , comme je vous en ai d.onné

l'ordre.

Dires-moi

que

vous

ne

le

reverrez