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CRJ!Yr Gl\.AJ\IDISSONr
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un peu de courage. Elle fair bien que je ne
Jailfois pas d'avoir les yeox en larmes. Vous
fenúez
>
lui a répondu plaifamment Miladi"
a
ce que vous pouviez craindre pour vous–
meme. Je le erais aifez,, a.répliqué mifs Char·
lotte ; car il me femble que ce que nous
fontons pour autrui ne nous touche jamais
GlU
vif.
J'
ai
fuir auffi ma
réflexioa. : un creur
com~
patiífant , airje dit aux deux
fceur~,
eft un
vrai préfent du
ciel,
quoiqúilexpofe
a
bién
_-des peines;
1~s
la vie
foroir
intuppor:table
>
{i
nous fonrions auíli vivement celles d'autrui
que les notres. Qu'il étoir heureux pour
mifs
· Charlotte de
[e
[entir capable de rire, lorfque
· les les;ons d'un pere ne
la
regardoient pas
imoins
que
fa
.fuur
!
Fort
bien, m'a-t-elle
répondu; comptezquefauraimontour.
Mais
je
repreilds mon récir:
Caroline foivit mon coníeil. Elle s'ap–
puya fur moi, pour
fe
tra1ner
de
fon mieux
j,t~fqu'au
bas des degrés. Une nouvelkabon–
c:fance de
lar~1es·
tomba de fes yeux , lorf–
qu'elle fut
a
la porte de la falle
a
manger~
· Elle
trembloit comme une fenille;
&
s'af–
-feyant
dans
le pa!fage, elle me dit qu'elle
ne
pouvoit aller plus loin. Auffitot une
voix,
a
ktquelle nous favions
qÜ'il
falloit
obéir ,
fe
fit
entendre aífez bmfquernent :
ou
font done
mes
fiiles
i
Caroline , Char–
lotee, n'eft-cepasvous que j'ai entendu def-
.cendre?
La
femme de charge, qui
[e
trouvoir
.dans
l'
oftice:, .u;oouriu-t
a
aous
d'
lln
air -em–
B-.