D U
CH
E V. GRAN
:r>
l
s
SON.
1,
refus , lui offrit de prendre
fo
fille fans dot ,
&
d'attendre rout du temps
&
de
fa
vohnté.
11
recur
a
la
fü1
des reproches de
fon
obílina–
rion:
&
dans des termes
íi
durs , que, pot1r
ne pas aigrir davantage un homme dont il
attendoit fon bonheur ,
il
prit le parti de te
quirrer, enlui protefl:antnéanmoins qu'ilne
celferoit pas d'aimer mifs Caroline,
&
d'em–
plo ·er tous fes effons pour
fo
conferver
fon
afl:etl:ion.
Sir Thomas fut piqué de ce
lan15age ,
qu'il prit pour une menace.
Il fit
appeller fes
detL'< filies ; il leur defendit rigoureufement
de recevoir les foins de milord,
&
de rout
autre homme qui leur parleroit de mariage
ou d'amour , fans
fa
participation. Mais dans
un infl:ant que milord avoit eu pour leur
faire fes adie\Lx ,
il
avoit renouvellé toutes
les promeff
es
qui palfem en amour pour des
fermenrs focrés,
&
miíS C'lroline ne s'étoit
pas moins engagée par les íiennes. Enfuite,
pendant que
íir
Tho1n:is donnoit fes ordrés
aux deux fa:urs , la crainte de l'irriter,
e~
reparoilfant
a
[es
yeux ' porta milord
a
prendre congt'.: par un billet
fon
civil. Il partÍt
aulTitot, fous des préte>:tes qui déroberent
le fond de cene Ccene
3.
la connoiffiince des
domefl:iques.
A
l'hcure du d'iner, mi[s Caroline
fit
de–
mander
la
permiílion de demeurer dans
fa
chambre; rnais fes excufes ne forent point
écourées. N'avez-vous pas pitié d'elle, chere
Lucie ,
dans
certe triíl:e
füuation
?
Elle
avoír
B
i