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H1sT0Ill~
tant plus que ce fils étoit
fort
éloigné de
s~at:l.
tendre, de
[a
part ,
a
tant de coníidération.
Il ajouta qu'un fils íi vertueux étoit la gloire
de fa vie. Milord demanda que fes propoíi–
tions fuífent abandonnées au jugement de
íir Charles :
il
fut
interrompu. De grace
,
Milord , lui dit
fu:
Thomas , quelle formne
attendez-vous avec ma fille
:
Quelques fen–
timents que vous ayiez pour elle, je fuppofe
que le retour des fiens , donr vous paroiífez
J1e pas douter , ne
ft..
ffir
point
a
vos vues.
Peur-elle devenir comte!fe fans une maudire
pacotille attachée
a
fes jupes, pour faite
Wl
contre-poids dans la balance
?
M a fimarion, répondit le tendre Ecoffois •
ne me penne
t pasde faire
a
111011
amour
le~
facrifices que
m.oncreur lui feroit aveG rranf–
port dans d 'au
tres circonfhnces;
m
ais je
VOU$
.expoferai fidélement l'érat de
mes
affaires,
&
je m'en remettrai
a
la nobleífe de votre
creur. Sir Thomas ne put refufer des éloges
a
cette réponfe; mais i} ajoura que les peres,
qui connoiífent le monde ,
~toienr
bien _
aifes de tirer quelqu'ava.nrage d'une connoií:
fance qui leur :ivoir coi'ité
íi
~her
;
qu'il
ne
feroit pas
faché
de
voir allonger un peu
le roman par un homme qui prétendoir
~
fa
fille, quoiqu'il put n'érre pas
dn
tneme gour,
s'll
étoit queilion ¡:le
Ja
fille d'un aurre
pour
fon fils; que taus les peres penfoient
de
meme , mais qu'ils n'avoient pas tom¡ le
,q:eur a{fez ho¡méte ooiu.- faire le meme aveu,
~
-
Je