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ne vécur poi11t a{fez pour le changeMcnt
qu'il fe propofoir.
Un
incident néanmoins, qu'il devoit rc–
garder comme
un
avis du cid , fembla le
faire penfer plus férieu[ement
a
la réforma–
ti
n. Mada1ne Famboroug , cette [econde
ma'itreife qu'il avoit
a
Londr~s
, fot enlevée
par une mort fubite, au milieu de
[es
plaifirs.
Sir Thornas en fur
íi
frappé, qu'il abandonna
la ville.
Il
alla
[e
renfermer avec fes deux
.filles ;
H
parla de rappeller fon fils ,
&
pen–
dant quelques mois , il
[e
conduiíit par les
principes de raifon
&
d'honneur que toutle
n1onde lui connoiifoir. Ce fut dans cet inter–
valle que milord
L....
revinr de fes voyages.
11
apporroit
a
fir
Thom
as quelques préfents
de fon fils)
qui
n'avoit
jama.ismanqué
roc–
caíion de lui
en~voyer
d
iverfescuriofités des
pays érrangers , comme un témoignage
de
fon
refpeél:,
&
du fage emploi qu'il faifoit
de
[e~
revenus. Sir Thomas prit tant de gout
pour la perfonne de milord
L...
par le plaifir
qu'il trouvoit apparemment
al'
entendre
par–
ler de fon
fils)
qui le preífa des'arrerer quel–
que remps auchateau de Grandiifon.
Ce jeune (eigneur
y
confentit; mais, pen·
dant un
[éjour
de quelques [emaines ,
il
ne
réfüla point aux charmes de
l'
alnée des deme.
freurs.
Il
lui déclara [es fenriments: elle s'en
remit aux di[pofüions de fon pere. Sir Tho–
mas ne put s'aveugler fur leur inclinarion
muruelle; ce n'étoit
w1
[ecret pour ¡>erfonne.
Celle de
milord
étoit ardeme ,
&
[es
intel\-.